A
Abbeville (Somme) : Un quartier de la ville porte le nom de saint
Jacques, patron des bateliers de la Somme. L'église Saint-Jacques reconstruite
au XIXe siècle, à l'emplacement d'une église déjà mentionnée au XIIe
siècle,
est en très mauvais état.
Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais) : voir Arras
Aquitaine : l’Aquitaine du XIIe siècle est beaucoup plus vaste
que celle d’aujourd’hui. Elle était bornée au Nord par la Loire et (Pà l’Est
par le Rhône. Depuis la séparation du roi de France Louis VII d’avec
Aliénor
d’Aquitaine, cette grande principauté fut très convoitée non seulement
par l’Angleterre mais par les rois de Castille qui voulaient ainsi étendre
leur « Empire ». (voir Guide du pèlerin*)
Amiens (Somme) : La cathédrale d'Amiens possédait
une relique importante, le menton de saint Jacques. Ce saint y tient
donc une place particulière. Outre sa représentation
au portail central dans le collège des apôtres (troisième
personnage à droite), saint Jacques est représenté à la
base de la flèche reconstruite entre 1528 et 1531. Dans le bras
sud du transept de la cathédrale, un haut-relief (la clôture
de Saint-Jacques) raconte en quatre épisodes la conversion du
magicien Hermogène par saint Jacques. Cette oeuvre du XVIe siècle
a été réalisée selon les dispositions testamentaires
du chanoine Guillaume aux Cousteaux. La conversion est représentée
selon la description qu'en fait la Légende dorée de
Jacques de Voragine. La ville comprend encore un quartier Saint-Jacques où
se trouvait une fontaine portant ce nom et une église dédiée au saint.
Arras (Pas-de-Calais) : la cathédrale d'Arras possède
une relique du chef de saint Jacques.
Aubrac : (monts) situés au Sud-Est du département
du Cantal. D’origine volcanique, les terres de ce massif, difficiles
à mettre en valeur furent peu à peu exploitées par
les abbayes d’Aurillac, Mauriac, Montsalvy, Aubrac… Des terres
de légendes …
Aurillac (Cantal) : voir un diaporama sur saint Jacques dans le Cantal
Avezan (Gers) :
Avy (Charente-Maritime) :
B
Barca (Galice) : C'est dans une barque sans voile
ni gouvernail, que, selon la légende, les diciples ont rapporté
le corps de saint Jacques de Palestine en Galice. une barque a également
été utilisée par la Vierge pour venir visiter saint
Jacques pendant sa mission d'évangélisation. Il en reste
le souvenir à Muxia en Galice.
Berry :
Bouligny (Meuse) :
Bourgogne :Bourgogne : Le même nom désigne le duché
de Bourgogne, rive droite de la Saône, appartenant au royaume de
France, et le comté de Bourgogne, rive gauche de la Saône,
relevant de la suzeraineté de l’empire germanique.
A partir de 1078 Alphonse VI devenu roi de Castille, Léon et Galice
engage une politique d’alliance matrimoniale avec la Bourgogne ducale
puis avec la Bourgogne comtale : veuf d’Agnès d’Aquitaine,
il épouse Constance de Bourgogne fille du duc Robert et nièce
du saint abbé Hugues de Cluny. Après la prise de Tolède
en 1085 il mobilise la chevalerie occidentale pour renforcer la lutte.
Le duc de Bourgogne Eudes Borel, neveu de Constance, puis son frère
Henri ainsi que Renaud et Raymond, les fils du comte Guillaume partent
en Espagne. En 1092 Raymond épouse Urraca, fille d’Alphonse
VI et de Constance. Puis Henri épouse Thérèse issue
d’une précédente union d’Alphonse VI.
C
Calahons (cne. de Catlar, Pyrénées-Orientales):
Cantal :
voir un diaporama sur saint Jacques dans le Cantal
Canville-la-Roque (Manche) : Les
fresques de Canville-la-Rocque
Castillon en Couserans (Ariège) : Castillon-en-Couserans,
chef-lieu de Canton de l’Ariège, est situé dans une
haute vallée des Pyrénées, la vallée de Bethmale.
Les comtes de Comminges en furent les seigneurs. De leur château
dominant le village ne reste, semble-t-il, que la chapelle romane, vouée à saint
Pierre. En 1997, lors de la restauration de cette chapelle furent mises à jour
de nombreuses fresques dont l’une, sur le mur nord, à droite
de la petite fenêtre romane illustre l’un des miracles les
plus connus de saint Jacques, la légende du pendu dépendu.
Cebreiro (Galice): dernier col et étape remarquable sur le Camino
francès, lieu d'un miracle célèbre.
Chapelle-d'Angillon (Cher) : on y vénère, au moins depuis le XIe siècle,
un saint Jacques qui depuis le XVIe siècle est considéré comme un saint
jardinier.
Charmensac (cne. de Massiac, Cantal) : voir un diaporama sur saint Jacques
dans le Cantal
Cluny (Saône-et-Loire) : ce puissant monastère bourguignon
a entretenu des relations étroites avec Compostelle au XIIe siècle,
liées
à celles des comtes de Bourgogne et essaimé sur tout le
territoire européen, contrairement à
une idée répandue, on ne peut pas dire qu'il a organisé
le pèlerinage à Compostelle. Cluny a possédé
une précieuse relique , une portion de chair de saint Jacques.
Comblé (cne. de Celles-Lévescault, Vienne) :
Compostelle : (en français Saint-Jacques-de-Compostelle,
en espagnol Santiago de Compostela) Ville située au Nord-Ouest
de l’Espagne qui, depuis le IXe siècle, prétend
posséder
le tombeau d’un apôtre du Christ, saint Jacques. Aujourd'hui
capitale de la Galice, province autonome depuis 1981. Sa promotion au
niveau européen a été faite essentiellement à
partir du XIIe siècle pour Alphonse VII (roi de Castille, Léon
et Galice), reprise abondamment du XVIe au XVIIIe siècle au moment
des guerres de Religion, à la fin du XIXe siècle lorsqu’on
« redécouvre » le corps de saint Jacques et, enfin,
à partir de la fin de la guerre civile en Espagne et après la
seconde Guerre Mondiale comme élément fédérateur
après ces douloureux conflits.
Saint Jacques, patron de l'Espagne, y est vénéré particulièrement
le 25 juillet. Lorsque cette fête est un dimanche, l'année
est déclarée sainte et les pèlerins y bénéficient
d'une indulgence particulière. Chaque année Compostelle
accueille des millions de personnes. Le Bureau des pèlerinages
attribue le certificat de pèlerinage ou Compostela à ceux
qui ont parcouru pieusement les 100 derniers km à pied ou
200 à bicyclette.
Coordonnées géographiques :
latitude : 42 degrés 52 minutes 44 secondes Nord
longitude : 8 degrés 32 minutes 19 secondes Ouest.
Conques :
Covadonga : village des Asturies situé dans la sierra de
Covadonga, dans les Pics de l’Europe, lieu de la première victoire remportée
en 722 par les chrétiens sur les musulmans
"Le pèlerinage vers le tombeau de l'apôtre St Jacques
attire beaucoup de monde. Occasion de vivre une démarche personnelle,
une recherche et des rencontres.
Certains le vivent dans un esprit évangélique : laissant
place à la prière, en lisant l'Evangile, vers un lieu de
mémoire chrétien, à la recherche du visage du Christ,
et dans un esprit de conversion répondant à l'appel du Seigneur.
Ceux-là demandent à leur Eglise d'accompagner leur démarche.
Une créanciale leur est alors remise, signe du soutien de la communauté
chrétienne à leur démarche. C'est dans leur paroisse,
ou auprès du service diocésain des pèlerinages, ou
de la pastorale du tourisme, que la créanciale peut être
obtenue.
D'autres, qui ne souhaitent pas se situer d'emblée dans une attitude
de foi chrétienne, font aussi ce chemin pour de multiples raisons
personnelles. Des associations jacquaires, non confessionnelles, les rassemblent
s'ils le souhaitent. Ces associations délivrent des carnets du
pèlerin qui accompagnent la route des marcheurs.
Les uns et les autres marchent sur la même route, se respectant
les uns les autres, se soutenant entre eux. Ils se réunissent,
s'ils le souhaitent, au sein d'associations jacquaires."
(relevé
le 20 juin 2003 sur le site officiel de l’Eglise de France www.cef.fr)
Croix de Fer : voir Foncebadon.
D
Dole (Jura) :
Douai (Nord) : Le pèlerinage du curé à Compostelle en 1883
E
Echirolles (Isère) :
Europe : Le lien entre Compostelle et l'Europe est relativement récent.
A l'époque de la découverte du tombeau de saint Jacques, au lieu
qui deviendra Compostelle, l'Europe telle que nous la connaissons
aujourd'hui n'existait pas en dehors des livres de
géographie. Seule existait la Chrétienté dont
l'empereur Charlemagne reste la figure emblématique. Compostelle en
était un pôle de résistance face à l'invasion sarrasine.
Le mot Europe, emprunté à la mythologie grecque, ne recouvre
qu'une réalité géographique jusque vers le début
du XVe siècle. Le mot "européen"
aurait été employé pour la première fois par le
pape Pie II vers 1450. A cette époque Europe et Chrétienté sont
encore confondues mais Compostelle n'est plus aux avant-postes. Lorsque
Léon
XIII reconnaît les restes de
l'apôtre en 1884, la Chrétienté n'existe plus, l'Europe
n'existe pas encore, Compostelle n'existe pratiquement plus en tant que
lieu de pèlerinage
symbolique. Ceux qui comme l'abbé Daux, écrivent sur les chemins
de Saint-Jacques,
évoquent de vieux souvenirs sans pouvoir deviner ce qu'ils deviendront
un siècle
plus tard. Aujourd'hui tout a changé, Jean Paul II, pape
venu du centre de l'Europe, a fait de Compostelle le symbole
d'une Europe aux racines chrétiennes. La Chrétienté a
définitivement disparu, Compostelle retrouve un rôle qui va en
s'amplifiant avec le
flux de pèlerins
de plus
en plus nombreux. Ce rôle a pris une nouvelle dimension avec la reconnaissance
des chemins de Compostelle comme premier Itinéraire Culturel Européen.
F
Finisterre (cap de Galice) : Fisterra en galicien. " Etoile
obscure ",
d’après le sens que les pèlerins allemands donnaient
au mot par approximation phonétique ( Finsteren Stern, Finstern)
cité entre autres par Léon de Rosmital au XVe siècle.
Cap et ville les plus occidentaux de l’Espagne où se terminaient
beaucoup de pèlerinages vers Compostelle. Lié au culte
jacquaire par le récit dans le Livre III du Codex Calixtinus de
la Translation de la dépouille de l’apôtre : les
disciples demandent au gouverneur de Dugium (ou Duyo ou Duio), ville
païenne
située au cap Finisterre, la permission et un emplacement pour
ensevelir le corps de saint Jacques.
Selon José-Maria Catroviejo, Galicia: Guía espiritual
de una tierra, Madrid, Espasa-Calpe, 1960, p. 559, cette ville aurait
été engloutie. Sur son emplacement, le village actuel de
Duio, situé à 4-5 km. dans l'isthme du cap.
voir une carte du cap
Foncebadon (Espagne, Castille):(Croix de Fer) Contrairement
à une idée répandue, la Croix de Fer de Foncebadon n’est
pas plantée sur un tas de pierres apportées par les pèlerins. «Dans son
sac, ce professeur de lettres américain a apporté une petite pierre de
chez lui, marquée de son prénom et de celui de sa femme, pour la déposer
au pied de la Cruz de Ferro. A quelques kilomètres de Rabanal, sur les
montagnes du Bierzo, cette croix de fer plantée au bout d’un long mât
de bois, à 1504 m. d’altitude, est l’un des symboles les plus simples
et les plus anciens de Compostelle. En jetant à ses pieds un caillou,
les pèlerins marquent leur chemin et poursuivent une tradition antérieure
à la romanisation. Une fois ce rituel accompli, il redescendent vers Pontferrada (Le Point n° 1347, juillet 1998, p. 68, col. 3).»
Trop souvent, une lecture rapide d'une information de
ce genre occulte la dernière proposition et laisse penser qu'il
s'agit là d'une tradition pèlerine. Pourquoi ces raccourcis
inutiles, alors que plusieurs ouvrages, même récents, racontent : Au
haut du col de Foncebadon existait, bien avant les pèlerinages à Compostelle,
un monticule de pierre dédié à Mercure, le dieu romain des voyageurs.
L’endroit fut christianisé, dit-on, au XIe siècle par l’abbé du monastère
de Foncebadon qui y planta une croix de fer, la Cruz de Ferro. Pourquoi
une croix de Fer ? Sans doute parce que la route mène à Pontferrada,
la ville du fer qui, au temps des Romains, exploitait aussi un gisement
d’or.
Longtemps, les moissonneurs galiciens qui allaient louer leurs bras pour
moissonner en Castille, jetaient eux aussi, une pierre au pied de cette
croix. La tradition s’est ensuite perdue, jusqu’à ce que, vers 1948,
le médecin de Foncebadon pense à relever cette croix que l’abbé Branthomme
a vue lors de son premier pèlerinage d’après-guerre en 1949. Que
les pèlerins
modernes aient repris à leur compte ce geste des voyageurs
n’autorise
pas à occulter les traditions plus anciennes.
G
Gaillac (Tarn) :
Galice : Province la plus occidentale d'Espagne, autonome depuis 1981,
sa capitale est Compostelle.
Gascogne : ancienne Vasconie, partie de l’Aquitaine* convoitée
par les rois de Castille comprenant les pays des Landes, Chalosse, Condomois,
Armagnac, Labourd, Bigorre, Comminges et Couserans, autrement dit les
départements du Gers, Landes, Hautes-Pyrénées, et parties de la Gironde,
du Lot-et-Garonne, du Tarn-et-Garonne. En 1177, la Gascogne fut apportée
en dot par Aliénor d’Angleterre à son époux Alphonse VIII,* roi de Castille.
Grandmont (lieu-dit, cne. Saint-Sylvestre, Haute-Vienne) : En 1124, à la
mort d'Etienne, fondateur de l'ordre portant ce nom, ses disciples furent chassés
du bois de Muret, près d'Ambazac, et s'installèrent en ce lieu, 16 km plus
au nord.
Guadalupe (Notre-Dame de) : sanctuaire voué à une Vierge
Noire dont la statue aurait été donnée au VIe siècle par le Pape Grégoire
le Grand
à saint Léandre, évêque de Séville. Egarée ensuite pendant 600 ans elle
fut retrouvée miraculeusement en 1326 par un bouvier nommé Gil Cordero
au-dessus du village de Guadalupe, en Estremadure. Un monastère fut
fondé
en 1340 pour accueillir les très nombreux pèlerins. Parmi les pèlerins
médiévaux, Léon de Rosmital et Christophe Colomb, auquel on semble devoir
le nom de l’île de la Guadeloupe.
H
I
Irlande : La prédication de saint Jacques en Irlande
Iria Flavia (Galice): Vers 1'annéee 830, on découvrit, sur le territoire d'Amaea, dans le diocèse épiscopal d'Iria Flavia, une tombe antique qui fut considérée comme celle de saint Jacques. Le culte dont elle fut bientôt entourée est attesté par le martyrologe d'Adon, compilé en France en l'année 860.
J
Jussac (Cantal) :
K
L
La Chapelle-Gauthier (Eure) : Le
pendu dépendu en Normandie
Le Bru : cne. Charmensac (Cantal)
Le Puy (Haute-Loire) : Aujourd’hui, la ville du Puy occupe une place
unique dans la pratique du pèlerinage à pied. Elle passe pour être le
point de départ obligatoire pour Compostelle. Il n’est qu’à entendre
certaines réflexions et questions, par exemple celles-ci : «Je
pars du Puy, on ne peut pas partir d’ailleurs» ou «je voudrais partir
de chez moi, est-ce possible ?» ou «Je ne veux pas partir du Puy, ne
me demandez pas pourquoi».
Cet état de fait est né d’une coopération entre Compostelle et le Puy
basée sur l’Histoire, mise en place dès 1951, pour des raisons qui, actuellement,
sont encore hypothétiques. Ensuite mai 1968 a sans doute joué un
rôle accélérateur dans l'engouement pour la randonnée
pédestre. La majesté des paysages de l'Aubrac, la faible
densité de population ont contribué au succès d'un
chemin réinventé à partir du début des années
1970 sur des bases historiques bien fragiles.
Lisieux (Calvados) : Le
pendu dépendu en Normandie
Locquirec (Finistère) :
Lorette (Notre-Dame de) : sanctuaire situé en Italie dans
les Marches d’Ancône où on vénère la maison de la Vierge de Nazareth,
transportée
à Lorette par des anges. De 1468 à 1513, la Santa Casa fut enfermée dans
une très riche église où se sont pressés de nombreux pèlerins
Lorgues (Var) :
M
Montlandon (Eure-et-Loir) :
Montebourg : commune du département de la Manche dont la paroisse
Saint-Jacques conserve une tradition unique en France, celle du couronnement
de saint Jacques le 25 juillet.
Montesquieu (Montesquieu-Volvestre, Haute-Garonne) :
Montjoie : dernière colline avant Compostelle.
Muxia :
ville de Galice, à l'extrémité Nord de la "costa
de la Muerte", au Nord du cap Finisterre, lieu de pèlerinage
à Notre-Dame de la Barque. Selon une légende, la Vierge Marie
y aurait débarque pour venir en aide à saint Jacques pendant sa mission
d'évangélisation.
N
Névache (Hautes-Alpes) : Dernier village de la vallée de la Clarée, Névache comprend de nombreux hameaux possédant des chapelles. La plus élevée d'entre elles, faisant face au mont Thabor à plus de 2000 m. d'altitude est dédiée à saint Jacques.
Nevers (Nièvre) : Fondée en 1860, la congrégation
des Soeurs de la Charité de Nevers y conserve le corps de sainte Bernadette,
la voyante de Lourdes qui y vécut à partir de 1866. La ville est située
sur le GR 654 (Namur-Roncevaux), utilisé aujourd'hui par des pèlerins
de Compostelle. La maison-mère de la congrégation est édifiée sur une
ancienne abbaye construite sur le tombeau de saint Gildard, prêtre nivernais
du VIIe siècle.
Normandie : voir l'article sur le sauvetage d'une statue de saint
Jacques à Rouen et
la présentation de l'église Saint-Jacques
de Montebourg et Le
pendu dépendu en Normandie
O
Ostabat (Ostabat-Asme, Pyrénées Atlantiques, ar.
Bayonne, canton Iholdy) : petite localité où convergent
plusieurs itinéraires
conduisant ensuite à Roncevaux. Une stèle y a été placé dans
les années
1960.
Oviedo (Espagne, Leon) :
P
Padron (Galice) : Au Ier siècle de notre ère,
l’apôtre Jacques eut mission d'évangéliser l’Occident.
Il débarqua en Galice, à Padron, où il fut si mal
accueilli qu’il se retira sur les hauteurs rocheuses. Pour le cacher à ses
persécuteurs, les rochers s’ouvrirent miraculeusement en
une grotte protectrice, sous la simple pression de son bourdon. Un jour
qu’il eut soif, il enfonça son bourdon dans la terre et fit
jaillir une source, l’actuelle fontaine Saint-Jacques. Découragé,
il rentra en Palestine, accompagné des deux seuls galiciens qu’il
avait su convertir.
Paris :
Périgueux (Dordogne) : Le pèlerinage à saint Front est mentionné parmi
les sanctuaires à visiter dans le dernier Livre du Codex
Calixtinus. Cette mention a valu l'inscription de la cathédrale
de Périgueux au Patrimoine Mondial en 1998. L'intérêt
porté à
la voie de Vézelay par une association locale a permis de créer
une chapelle Saint-Jacques dans cette cathédrale à l'occasion
de l'année sainte compostellane
1999. Cette chapelle aurait pu être conçue comme une halte
spirituelle pour les pèlerins. Ce n'est pas le cas et elle est
fermée,
n'offrant ni documentation ni information. Elle est signalée
par une grande plaque commémorative de sa bénédiction
par Mgr Gaston Poulain, évêque de Périgueux et Sarlat,
le 25 juillet 1999, sans autre information que la signature de l'association
initiatrice. C'est peu, tant pour saint Jacques que pour les pèlerins.
Puyrolland (Charente-Maritime) :
Q
R
Rabastens (Tarn) : Rabastens conserve
un très riche patrimoine jacquaire, patrimoine architectural, pictural
et manuscrit qui permet de restituer en partie d’anciennes dévotions à saint
Jacques. Dans l’optique des premiers chercheurs pour lesquels tout
le patrimoine jacquaire balisait des routes menant à Compostelle,
on a longtemps pensé que ces richesses étaient nées
du passage de pèlerins de Galice. Il n’en est rien, malgré un
lien privilégié avec Compostelle du fait de l’amitié d’un
prieur de Notre-Dame du Bourg et de Béranger de Landore, archevêque
de Compostelle au début du XIVe siècle. La ville a porté une
forte dévotion à saint Jacques pour d’autres raisons
que le passage de pèlerins de Galice. Elles commencent à émerger
par des comparaisons avec d’autre lieux : la proximité de
corps de saint Jacques à Toulouse, la présence d’un
couvent de Cordeliers ayant choisi saint Jacques comme patron, l’eau
du Tarn, avec ses riverains inquiets des inondations, ses mariniers et
ses meuniers. Enfin, la connaissance de l’Epître de Jacques à l’origine
de l’Extrême-Onction et qui énumère de sages
préceptes propres à séduire des marchands de la ville.
(importantes peintures murales dans l' église Notre-Dame).
Reillanne (Alpes de Haute Provence) : Placée sur la
voie Domitienne, Reillanne a vu passer des voyageurs en route vers l'Espagne
et d'autres en route vers l'Italie, donc sans doute parmi eux des pèlerins
de Compostelle et de Rome mais aucune trace n'en a été trouvée jusqu'à
présent.
Par
contre l'église de la ville conserve un témoignage unique d'un culte
à saint Jacques et saint Martin sous la forme d'un devant d'autel qui
abritait des reliques et était muni d'ouvertures permettant aux pèlerins
de toucher ces reliques. Cette pièce unique était autrefois dans
un sanctuaire de pèlerinage local au lieu-dit Font-Clavière près du hameau
de Burle, anciennement nommé Saint-Jacques. Elle a pu être sauvée
et restaurée grâce à l'action d'érudits locaux soutenus par la municpalité.
Rouen (Seine-Maritime) : et Le
pendu dépendu en Normandie
S
Saint-Jacques-des-Blats (Cantal) : voir
aussi un diaporama sur saint Jacques dans le Cantal
Saint-Léonard-en-Beauce (Loir-et-Cher) :
Saint-Marcel (Savoie) : Saint Jacques de Tarentaise
Saintonge :
Santo Domingo de la Calzada (Castille) : ermite espagnol qui consacra
sa
vie
à l'accueil des voyageurs et à l'amélioration des routes. La localité
qui porte son nom a aussi été rendue célèbre
par le miracle du Pendu-dépendu.
Santiago : saint Jacques en espagnol (sant Iago), nom couramment
donné en espagnol à Compostelle.
Saugues (Haute-Loire) :
quand saint Roch passait par Saugues
Sinaï (Egypte) :
T
Talmont (Charente-Maritime) : ville de la côte
Nord de l'estuaire de la Gironde qui entre 1934 et 1985 a pu grâce au
concours de quelques intellectuels et curés enthousiastes se créer un
passé médiéval
lié au
passage des pèlerins de Compostelle.
Toulouse (Haute-Garonne) :
U
V
Vézelay : Sanctuaire dédié à Sainte-Marie Madeleine,
mentionné par le Guide du pèlerin, considéré à tort comme "un point
de départ historique" de pèlerins de Compostelle.
Vic-sur-Cère (Cantal) :
Villefranche-de-Conflent (Pyrénées-Orientales) :
Volvestre ( voir Montesquieu-Volvestre) :
W
Winchester (Royaume-Uni, Angleterre) : Le
pendu dépendu en Normandie
X
Y
Z
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