mise à jour le 20 janvier, 2006 | Connaître saint Jacques. Comprendre Compostelle. | survol du site | Page précédente | Accueil |
L’abbé Cazes, curé de Villefranche et chercheur inlassable, s’est interrogé sur la relation historique entre son église et les «chemins de Compostelle». Il n'a trouvé aucun texte permettant de penser qu'elle a été fondée pour les pèlerins en route vers la Galice. Elle témoigne, avec d'autres d'un culte local à saint Jacques. Il a retrouvé cinq pèlerins passés par Villefranche, point de passage obligé de Perpignan vers l’Espagne, par Puycerda. Une fois encore l’hypothèse d’églises Saint-Jacques fondées pour les pèlerins de Compostelle se trouve infirmée. L’abbé Cazes montre ainsi qu’il est vain de tracer des «chemins de Compostelle» en reliant entre eux des éléments du patrimoine jacquaire comme cela a été malencontreusement le cas dans son département. Puycerda était et reste un passage intéressant vers l’Espagne, indépendamment de Compostelle. C’est céder à la mode que de le mettre sur un «chemin de Saint-Jacques».
saint Jacques, retable de l'autel principal de Villefranche |
Il n’est dit nulle part que l’église de Villefranche,
en 1094, ait été dédiée à saint Jacques parce que se trouvant sur le chemin
des pèlerins de Galice. |
Venons-en aux écrits :
En 1591, Antoine Palau, prêtre de Molig, desservant l’église de Joc, rétribue Bernard, fils de Mado Peyrona, de Rià, pour avoir fait à sa place le voyage de Saint-Jacques de Galice (Alart : cart. ms. N 66). Si les pèlerins de Perpinyà passaient par Villefranche pour gagner Puigcerdà, à plus forte raison ceux de Rià.
Abbé Albert Cazes (2003) |
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