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Depuis la fin du XIXe siècle, la recherche jacquaire
s'est focalisée sur les tracés de chemins de Saint-Jacques historiques.
Dans l'enthousiasme elle a commis et commet encore plusieurs erreurs méthodologiques
graves.
Les quatre plus importantes sont les suivantes :
1 - croire sans vérification que le dernier Livre du Codex Calixtinus était
un guide du pèlerin très répandu
2 - tracer des chemins en prenant pour balises toute construction
au vocable Saint-Jacques
3 - considérer que tous les hôpitaux Saint-Jacques ont été fondés
pour les pèlerins
4 - assimiler tout pèlerin à un pèlerin de Compostelle.
Qui plus est, à partir des années 1950, des
objectifs politiques
et économiques ont conduit à ne plus réviser les hypothèses initiales
et,
pire,
à faire taire les voix qui ont continuellement dénoncé ces erreurs. La situation n'a fait qu'empirer à partir du moment où l'Europe s'en est mêlée.
La Fondation a entrepris de reconstruire et structurer l'histoire de saint Jacques
et
Compostelle à partir
des documents originaux, avec esprit critique et sans censure. Pour ce faire
elle mobilise des concours de chercheurs professionnels, étudiants
et chercheurs libres.
Le premier outil de travail mis à la disposition des chercheurs par la
Fondation
est la traduction intégrale du Codex Calixtinus réalisée
par Bernard Gicquel (La légende de Compostelle, Paris, Tallandier,
juin
2003, 760p.).
La Fondation : une association de chercheurs indépendants | ||
La gravure ci-contre est tirée des Catalogus Sanctorum Vitae de Pierre de Natali, imprimés à Venise en 1516. Elle représente en les confondant, selon un usage banal au Moyen Age, saint Jacques le Majeur (fol. 148 v°) et saint Jacques le Mineur (fol. 260). L'apôtre a posé son bourdon et prend sa plume pour écrire. En bon pèlerin, il n'est pas installé définitivement. Assis sur le bord du banc, il s'arrête le temps de noter une pensée, une trouvaille, une parole entendue, un conseil de vie ... prêt à reprendre le chemin. Ainsi l'imaginaient les hommes du XVIe siècle, en train d'écrire son Epître. | Les pages des chercheurs
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