mise à jour le 1 mai, 2007 | Connaître saint Jacques. Comprendre Compostelle. | survol du site | Page précédente | Accueil |
La Fondation rassemble des personnes de sensibilités très
diférentes, ce qui fait sa richesse. Si certaines se sentent parfaitement
à l'aise dans une démarche de recherche qui remet en cause des
vérités acquises, d'autres expriment des inquiétudes. Voyant
s'effriter des certitudes, elles se demandent par quoi les remplacer et s'interrogent
sur ce qui, au bout du compte, va rester. La Fondation a engagé une réflexion
sur ce sujet au cours de sa rencontre d'Orléans. Quelques échos
figurent ci-dessous.
Cette question est éclairée par les Conférences de Notre-Dame du Carême 2007,
dont le compte-rendu est paru sous le titre : "Qu'est-ce que la vérité ?",
Parole et Silence, 2007
Jean-Paul II et l'histoireDans notre groupe se côtoient croyants et incroyants, qui dialoguent. Est-ce cela le «dialogue entre foi et culture» ? Dialogue non parlé d’ailleurs… Certains cherchent la foi plus la culture, d’autres la culture sans la foi… A notre niveau, ne peut s’exprimer que ce qui est commun à tous, la culture. Ce n’est pas au groupe de chercher à savoir quelle foi chacun exprime par ce travail mis en commun, ni même s’il y en a une. Nous sommes tous très différents les uns des autres et il est important d’essayer de mesurer ce qui est notre dénominateur commun. Pour moi, l’allocution prononcée cet été par Jean-Paul II devant des professeurs et des étudiants m'a confortée dans mon travail de chercheur. Je l'ai trouvée éclairante. J’ai lu ce texte comme s’il s’était adressé aux membres de la Fondation, que je vois bien comme l’un de ces «laboratoires culturels» dont parle le pape ! Qu'en pensez-vous ? Pas besoin du parapluie du pape !«Je ne ressens personnellement pas le besoin de mettre mon travail sous la protection du parapluie du pape...Ne pourrait-on pas laisser ce qui m'apparaît surtout comme un argument face aux catho de choc, pour une éventuelle bagarre (que je ne souhaite pas) avec quelques uns d'entre eux ? Je n'en ferai pas une question de principe, mais la culture européenne à développer au travers d'un grand mythe de notre fonds commun de culture catholique me semble un objectif suffisamment intéressant sans recourir à la bénédiction du pape.» L'Epître de Jacques invite-t-elle à la recherche ?Le Codex Calixtinus montre que l'Epître de Jacques
tenait une place privilégiée dans les liturgies compostellanes
de la vigile et de l'octave de la fête de saint Jacques. | ||
Pour vous permettre d'entrer dans ce débat, voici des extraits du discours de Jean-Paul II cité ci-dessus : Paroles de Jean-Paul II "La mémoire historique est indispensable pour fonder la perspective culturelle de l'Europe d'aujourd'hui et de demain" Dans la construction de l'Europe, "l'Université est appelée à jouer un rôle irremplaçable si, comme la nouvelle Europe, elle sait puiser dans ses propres racines, et ne pas être asservie aux exigences du marché". "De même que l'Europe ne peut se réduire à un marché, de même l'université, bien qu'elle doive s'insérer dans le tissu social et économique, ne peut être asservie à ses exigences, sous peine de perdre sa propre nature, qui demeure principalement culturelle". voir le texte intégral |
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