Des rencontres qui ont joué un rôle important.
Les rencontres
recherche
organisées de juin 2000 à juin 2003 ont
eu pour objet de créer une dynamique pour la recherche sur saint
Jacques et Compostelle. Elles ont ouvert des coopérations entre
chercheurs associatifs et chercheurs professionnels. Les pages
suivantes leurs sont consacrées et constituent les archives de cette
période.
Depuis le mois de mai 2003, le site Internet est devenu le lieu normal
de publication des travaux de recherche qui ne font plus l'objet de comptes-rendus
particuliers.
LES RENCONTRES PASSEES.
Orléans, du 12 au 14 septembre 2003
Besançon, 16
mai 2003
Saintes, 18-20 octobre 2002
Besançon, avril 2002
Lyon, octobre 2001
Besançon, octobre 2001
Saint-Guilhem-le-Désert, mai 2001
Toulouse, mai 2001
Lyon, avril 2001
Besancon, mars 2001
Toulouse, janvier 2001
Arles, octobre 2000
Rouen, septembre 2000
Saint-Jean-de-Braye, juin 2000
Besançon : Lundi 29 octobre 2001
Une quinzaine de personnes ont retrouvé avec plaisir l'accueil chaleureux
de M. Grisel et le confort de la salle de réunion des Archives départementales.
Chacun a pu faire le point des travaux en cours et constater que la Région
qui, entre autres richesses jacquaires, a vu naître le Pape Callixte II
mérite les études entreprises.
Plusieurs documents dont les dictionnaires des communes étaient à la disposition
des participants qui ont vu rapidement le parti qu'ils pouvaient en tirer.
C'est ainsi qu'un des participants est reparti avec l'intention d'en savoir
plus sur la mine Saint-Jacques.
La présentation du site Internet a permis de voir de façon détaillée les
possibilités offertes aux chercheurs tant pour la formation (cours de
méthodologie)
que pour leurs publications.
Prochaine rencontre vendredi 26 et samedi 27 avril 2002.
Lyon : vendredi 5 octobre 2001 .
Cette rencontre a permis de faire le point des recherches entreprises en
particulier sur les registres de l'Hôtel Dieu de Lyon.
de nouvelles coopérations ont été nouées avec l'Université de Grenoble.
Toulouse : Mercredi 16 mai 2001 .
Les échanges ont porté sur :
- présentation du travail de chacun, avec ses succès et ses difficultés.
- présentation de suggestions faites après l'étude des modèles de fiches.
Saint-Guilhem-le-Désert : le 6 mai 2001
compte-rendu à venir
Dans le cadre de la journée organisée à l'occasion de son cinquième
anniversaire, l'association des amis des chemins de saint Jacques de Compostelle
en Languedoc-Roussillon propose deux activités liées à la recherche jacquaire
qui seront animées par Denise Péricard-Méa :
- un atelier sur la méthodologie de la recherche
- une conférence sur les cultes de saint Jacques au Moyen Age.
Lyon,
le 4 avril 2001
Une dizaine de personnes étaient réunies à l'initiative de
Jacques Voisin, coordinateur régional, pour élargir le travail entrepris
depuis quelques années en Rhône-Alpes.
La réunion a été ouverte par Jacques Tollet, président de l'association
Rhône-Alpes. Il a remercié les participants de leur présence, en regrettant
l'absence de plusieurs universitaires qui se sont décommandés au dernier
moment et en souhaitant que des coopérations effectives puissent se nouer
. Il a rappelé les efforts antérieurs faits en vain par son association
en direction de l'université, en particulier pour la création de bourses.
Marie-Thérèse Lorcin, intervenant en tant qu'ancienne universitaire, a
souligné la nécessité d'être patients et remarqué que le nombre de travaux
universitaires déjà engagés est très encourageant.
La rencontre a permis aux nouveaux venus dans le groupe de recherche de
prendre connaissance des résultats déjà obtenus et de s'informer sur les
méthodes et les moyens de la recherche jacquaire.
Le travail accompli par Jacques Voisin depuis la création de l'association
sur les représentations de saint Jacques lui a montré qu'elles sont rarement
liées au pèlerinage. Il a par contre connaissance d'un document du XVIIIe
siècle présentant environ sept cents pèlerins d'une confrérie de Lyon.
Il serait intéressant que ce document puisse être exploité dans le cadre
d'un travail universitaire qui permettrait de rechercher qui étaient ces
confrères et les conditions de leur voyage à Compostelle.
Une partie importante de la journée a été consacrée à la présentation
des propositions de méthodologie et des fiches de Denise Péricard-Méa.
Ces fiches, support pour les informations recueillies par chaque chercheur,
doivent être remplies très sérieusement. L'attention des participants
a été appelée sur leur importance. Une modification a été proposée
pour rendre leur utilisation plus compréhensible en ce qui concerne la
mention des sources. Les échanges ont été enrichis par les apports de
Marie-Thérèse Lorcin (histoire médiévale Lyon) et Jacques Rivoire (spécialiste
de l'histoire locale, président de l'association ARAIRE). L'un et l'autre
ont proposé de continuer à aider le groupe par la fourniture de références
d'ouvrages ou de sources et des aides ponctuelles. Marie-Thérèse Lorcin
va, en particulier, tenter de retrouver des informations sur des testaments
de Lyon (1300-1500) et du Forez (fin XIIIe à 1460) sur lesquels
elle a travaillé et les références des travaux de Marguerite Gonon. Les
deux ont insisté sur la nécessité pour le chercheur néophyte de lire beaucoup
en prenant des notes précises, sans penser que la mémire suffira, et de
s'informer sur les sources et les exploitations qui en ont déjà été faites
avant d'y accéder. Pour cela ne pas hésiter à demander l'aide des conservateurs
des Archives. Des messages importants :
" l'historien doit douter de tout, surtout de ce qui
est écrit
et particulièrement au XIXe."
"si vous voulez des choses faciles n'entreprenez rien en histoire"
L'expérience de Dominique Rajon qui a entrepris le dépouillement
de 14 registres de l'hôtel-Dieu de Lyon, couvrant la période de
1534 à1615, se révèle très positive. Le nombre de pèlerins recensés est
relativement faible par rapport au nombre des entrées mais les informations
recueillies sur ces pèlerins sont intéressanes et posent des questions
permettant d'envisager de nouvelles recherches. Elle a recensé : 53 pèlerins
pour Rome, 27 pour saint Jacques et quelques uns faisant plusieurs pèlerinages.
La mention " saint Jacques de Galice " n'apparaît pas dans ces
documents.
Le temps a manqué pour étudier à fond le cas de pèlerins
de la région arrêtés à Auch vers la fin du XVIIIe siècle pour n'être pas
en possession de l'autorisation requise pour entreprendre le pèlerinage.
Il en sera question prochainement en page histoire.
Le programme de travail du groupe a été fait à partir d'un tableau analytique
établi par Jacques Voisin permettant de préciser les objectifs de chacun
et les documents à exploiter.
Les échanges ont porté sur les diverses sources méritant d'êre recherchées
et analysées et sur les résultats à attendre des recherches. Au delà de
l'accroissement des connaissances et d'une meilleure information des pèlerins,
ces résultats seront utiles pour l'animation de la vie associative. Ils
conduiront à des publications et à des échanges au sein de la structure
de recherche.
Une présentation rapide du site Internet a été faite. Certains
participants ont appelé l'attention sur la nécessité de ne pas diffuser
sans précautions des résultats originaux dont nous risquerions de perdre
le bénéfice. Des pages à accès réservé sont prévues, mais seront-elles
suffisantes ?
Denise Riche, université de Lyon II qui n'a pas pu participer
à la rencontre a promis une petite contribution écrite sur " Cluny
et Compostelle " qui sera publiée dans les pages Histoire.
La première rencontre organisée par le pôle régional Grand
Est de la Structure de recherche jacquaire a eu lieu à Besançon, aux archives
départementales du Doubs, le vendredi 2 mars 2001. Elle a réuni 21 personnes
venues des associations Franche-Comté, Alsace, Bourgogne, Rhône-Alpes.
La rencontre a été précédée le 1er mars par une conférence de Denise Péricard-Méa
qui a présenté le résultat de ses recherches et montré la place des associations
dans la structure de recherche de.
La matinée a été consacrée à un exposé de Monsieur Grisel,
conservateur des archives départementales. Cet exposé a permis aux participants
de comprendre ce que sont les archives, leur mode de classement et les
manières de les aborder pour des recherches.
Les apports techniques de M.Grisel seront intégrés dans la page méthodologie.
Les personnes proches de Besançon pourront utilement bénéficier de ses
cours de paléologie. ( Renseignements au 03 81 25 88 00 ).
Outre l'information technique, M. Grisel a agrémenté son exposé d'exemples
de l'histoire locale et l'a enrichi de son expérience de chercheur.
Il a ainsi rassuré les futurs chercheurs :
" quand on ne trouve pas ce qu'on cherche, on trouve toujours quelque
chose : la connaissance du document, de son environnement, de sa région...
"
" sur beaucoup de documents, vous serez les seuls à avoir une opinion,
votre capacité critique ne viendra qu'après de nombreuses lexctures "
Après avoir rappelé que la consultation des archives est un droit, M.
Grisel a proposé son aide pour guider ceux qui se lanceront dans cette
activité parfois fastidieuse mais toujours enrichissante pour qui sait
lire un peu au-delà de ses préoccupations immédiates.
Dans l'après-midi, Nicole Brocard, maître de conférence à
l'Université de Franche-Comté, a apporté son expérience des fonds hospitaliers
du diocèse en montrant comment elle les a exploités pour sa recherche
personnelle et en invitant les participants à poursuivre leur exploitation.
Le travail sur archives s'adresse en effet à toutes les personnes intéressées
par la recherche historique sur le thème de saint Jacques.
La rencontre a permis de mettre en place des groupes de travail locaux
dont le détail est donné dans la page relative aux travaux associatifs.
Les personnes intéressées par ces recherches peuvent s'informer auprès
de Brigitte Lyautey Ottmann : 7 avenue Siffert 25000 Besançon. Fax : 03
81 81 98 77 courriel
Arles les 20 et 21 octobre 2000
Les trois conférences proposées au grand public ont réuni
environ 150 personnes chacune :
Conférence introductive de Jean-Maurice Rouquette
Après avoir brossé un tableau magistral de la ville d'Arles au
Moyen Age, dans ses enceintes successives marquant sa richesse croissante, Jean-Maurice
Rouquette a décrit l'important patrimoine de reliques dont la ville disposait.
Il a mis en évidence le développement de la ville sous le pouvoir des archevêques qui
exercent les droits seigneuriaux et fonciers mais doivent progressivement composer avec de
grandes familles. A partir de 1131, la République d'Arles impose le contre-pouvoir de
consuls élus pour un an mais non rééligibles, contre-pouvoir qui tourne à
l'anticléricalisme à partir du XIIIe siècle.
Les multiples reliques, en particulier celles des saints Trophyme, Cézaire, Honorat et
Genest, suscitaient un très grand intérêt et attiraient de nombreux pèlerins. Ceux-ci
mélangeaient parfois plusieurs saints dans un même culte. Il apparaît ainsi qu'Arles
était plus un lieu de pèlerinage qu'un lieu de rassemblement de pèlerins en partance
pour Compostelle. Malgré son enthousiasme pour Arles, l'orateur a néanmoins indiqué
qu'elle n'égalait pas sa voisine Saint-Gilles en renommée du point de vue du
pèlerinage.
Jean-Maurice Rouquette a aussi montré combien, chez l'homme médiéval, réalité et
mythes pouvaient être mêlés dans le même sentiment de merveilleux.
Jean Subrenat : Le culte de saint
Jacques dans les chansons de geste françaises
Denise Péricard-Méa : Cultes de saint Jacques au Moyen Age : voir Compostelle et
cultes de saint Jacques au Moyen Age PUF oct. 2000
Deux ateliers sur la méthodologie,introduits par une conférence du professeur Yves
Esquieu d'Aix-en-Provence ont réuni une vingtaine de chercheurs des associations.
L'apport d'Yves Esquieu a été inclus dans les pages consacrées à la méthodologie.
Toulouse le 10 janvier 2001
Une réunion du groupe recherche de la Région Midi-Pyrénées s'est
tenue à l'hôtel d'Assézat, dans les locaux de la Société Archéologique du Midi de la
France, sous la présidence de Cécile Montlivier, coordonnatrice de la recherche
associative. Deux questions principales ont été abordées :
A- Les fiches
Des fiches sont utilisées depuis plusieurs années pour consigner les résultats des
recherches des professionnels. Le modèle et le logiciel des Musées de France évoqués
à la première réunion ne paraissent pas pouvoir être adaptés facilement à la
recherche associative. Il a été convenu d'adopter les modèles de fiches proposés par
Denise Péricard-Méa, une fois qu'elles seront transférées de File Maker Pro 5 sur
Access.
Trois types de fiches :
- une pour les pèlerins avec des rubriques et des listes de valeurs déjà définies
- une pour les éléments du patrimoine (y compris des textes et des photos)
- une pour les reliques et reliquaires
Les modèles de ces fiches pourront être modifiées si nécessaire.
B- La méthodologie
Les chercheurs néophytes ont exposé leurs besoins :
- connaître les finalités de la recherche
- connaître les lieux et les outils de la recherche
- savoir comment lire et prendre des notes
- avoir des pistes de recherche
- savoir comment présenter leurs trouvailles
Un petit guide sera établi dès que possible. Dès maintenant, voir la page
méthodologie.
A titre d'exemple la question a été posée de savoir " lire Saint-Jacques " :
est-ce Saint-Jacques de Galice ? de Villefranche ? de Mâcon ? etc.
La lecture
est-elle faite sur un document du Moyen Age, une copie du XVIIe siècle ou plus tardive
encore (alors que pour tout lecteur, même de bonne foi, Saint-Jacques ne peut signifier
que « de Compostelle »). La mention de saint Jacques, seule, n'est pas suffisante, il
convient à chaque fois d'approfondir la recherche et, si elle n'aboutit pas, de ne pas
" affirmer sans preuves ".
Saint-Jean-de-Braye les 17 et 18 juin 2000
PREMIERE RENCONTRE NATIONALE DE CHERCHEURS
Une cinquantaine de chercheurs, membres de l'Union des associations jacquaires de
France, et chercheurs professionnels se sont rencontrés au Relais Saint-Jacques de
Saint-Jean-de-Braye, près d'Orléans les 17 et 18 juin 2000.
Leur objectif était de nouer des liens et d'engager un dialogue constructif en vue de
conduire des actions de recherche communes.
Leur programme comportait :
le samedi 17 juin :
- une visite d'Orléans mettant en valeur toutes les traces du culte de saint Jacques dans
la ville et des passages de pèlerins de Compostelle à différentes époques. D'autres
éléments du patrimoine, un guide du XVIe siècle, un récit de voyage du XVIII e siècle
et des plans anciens de la ville ont été exposés par Madame la conservatrice du fonds
ancien de la médiathèque. Cette visite fut suivie d'une réception à l'Hôtel-de-Ville.
- l'après-midi, une présentation de l'Union a été faite au Grand Maître de l'Ordre de
Saint-Lazare, lors de la réunion annuelle de l'Ordre à Boigny-sur-Bionne.
Cet Ordre est intéressé par vocation à nos objectifs hospitaliers et historiques. La
délégation, accompagnée par le Docteur Denizot, président de l'association du Loiret,
comprenait Marie-Françoise Migeot, présidente de l'association du Gers, Marie-Virginie
Cambriels, présidente de l'association du Centre et Louis Mollaret président de l'Union.
- une table ronde sur les contributions de la recherche à l'enrichissement de
l'information donnée aux pèlerins et au public.
le dimanche 18 juin :
- des travaux en ateliers permettant des échanges d'expérience et la prévision
d'actions futures. Les conclusions de ces ateliers ont été repris dans les pages
thématiques.
- la présentation du site Internet de l'Union consacré à la recherche
- la démonstration de l'utilisation d'outils Internet au service de la recherche, en
particulier le site Menestrel avec la collaboration de l'IRHT d'Orléans.
Rouen le 24 septembre 2000
Deux communications ont été présentées par :
- Jean Margueritte, journaliste : Le chemin des Anglais de Barfleur au Mont Saint-Michel
du XI ème au XV ème siècle et
- Pierre Hébert, membre de l'association normande : Argentan, centre daccueil de
pèlerins du XIIIe au XVIe siècle.
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