23 février 2007
  | La politique des reliques, de Constantin à Saint Louis
Edina BOZÓKY, maître de conférences en histoire médiévale à l'université de Poitiers, Paris, éditions Beauchesne, 2007, 39,50 €
Préface de Jean-Claude Schmitt De Constantin à Saint Louis, du premier empereur chrétien au roi très chrétien, Edina Bozóky tient ses lecteurs en haleine. Le sujet peut paraître aride mais la plume alerte et la documentation immense font que ce livre se lit avec plaisir. "Vraie histoire", légendes et anecdotes y sont mêlées révélant de façon dynamique l'importance du rôle des reliques dans la vie des sociétés au cours de ces dix siècles. Loin de n'être que des objets de dévotion elles étaient instruments de pouvoir ou manifestation de l'importance de leur possesseur. Le lecteur suit avec curiosité l'imbrication de ces différents rôles. Les foules appelées à vénérer ces reliques ou venant spontanément implorer la vertu du saint n'étaient sans doute pas toujours conscientes des "jeux" auxquels elles participaient ni des enjeux cachés derrière les grandes manifestations. Mais ont-elles toujours été dupes ? Cet ouvrage intéressera tous ceux qui sont curieux de l'histoire médiévale et qui s'interrogent sur les relations entre pouvoir politique et religion. Il traite d'une époque où cette distinction n'existait guère et il montre à quel point les reliques ont été importantes. L'arrêt de l'étude au temps de Saint Louis est bien justifié, le sac de Constantinople marquait la fin d'une époque. Nous attendons avec impatience la suite de l'histoire...
Très anecdotiquement, pour ceux qui s'intéressent à saint Jacques, signalons que le livre s'arrête peu sur l'Espagne et mentionne l'Arca Santa d'Oviedo, sans signaler qu'elle contenait une relique de ce saint. Mais cela n'enlève rien à son grand intérêt. |
5 mars 2006 |
Journal de pèlerinage
de Saint-Jean-Pied-de-Port
à Saint-Jacques-de-Compostelle
Nanou Saint-Lèbe,
AUBERON, mai 2004
ISBN 2-84498-065-1 | Cantilène du chemin Nanou Saint-Lèbe est partie pour découvrir et apprendre le chemin. Elle l’a parcouru « avec le cœur plus qu’avec les pieds ». Son récit, servi par une âme de poète, se lit d’un trait. Il dit tout des émotions, de la fatigue et des joies du pèlerin. Les sentiments et le coeur sont perceptibles, de la première à la dernière page de ce témoignage qui vaut d’être lu et connu. L’auteure rapporte avec tact des anecdotes, faire vivre l’ambiance des étapes et sait parler des rencontres du chemin. Pèlerine au long cours, elle observe sans juger mais trouve des mots qui sonnent juste : les « voleurs de Chemin », le « pèlerinage-business »… En tête de chaque chapitre un poème introduit au rêve que la lecture soutiendra. Des phrases reviennent, comme des refrains, scandant la lecture, sans monotonie. Tout cela ferait un livre parfait si l’auteure n’avait pas voulu aussi « tirer de l’oubli quelques pèlerins du passé et tous les autres ayant marché sur le chemin » et apporter, comme ne manque pas de le faire chaque pèlerin, des éléments d’histoire du chemin. Elle le fait avec la même écriture agréable mais la rigueur manque là où elle devrait trouver sa place. « La merveilleuse légende s’est imposée » constate-t-elle à propos de Compostelle. Elle rapporte la « légende de Clavijo », en notant « … mais les historiens ne sont pas d’accord ». Pour quoi rechercher un accord de l’histoire et de la légende ? L’une et l’autre ont leur place. Avec beaucoup d’autres, cette légende fait partie de l’histoire du pèlerinage, elle alimente les rêves des pèlerins. Les historiens, eux, s’attachent à mieux connaître l’origine, les auteurs et l’influence des légendes. Ils aiment à sortir de l’oubli des pèlerins du passé qu’ils retrouvent dans les archives ou les pèlerins imaginés qu’ils trouvent dans les livres |
21 novembre 2005 |
Commander | Compostelle
Il n'est que de partir
Jacques Patureau
Editions Atlantica, Collection Privilèges, 20 €
Pour tous ceux qui veulent sortir des sentiers battus, cet ouvrage mérite sa présentation de "récit d'un parcours inhabituel". Désireux de se rendre à Compostelle, Jacques Patureau a choisi son chemin personnel, "sans poser mes pieds dans les traces des autres" ... Il trace sa voie à travers cordilière Cantabrique et Asturies. Son récit est très agréablement présenté et illustré de photographies en couleurs et d'aquarelles de son frère Pierre, artiste-peintre. Mais pourquoi espérer que cet itinéraire sera bientôt balisé ? Les indications données, les références des cartes, les conseils des habitants ne suffiront-ils pas à ceux qui voudront broder leur itinéraire autour du sien en vivant une petite aventure ? Ayant fait moi-même un chemin voisin du sien en 2001, j'ai apprécié de ne pas avoir à suivre de flèches jaunes. |
9 septembre 2005 |
Le Mercure Dauphinois, déc. 2004 ISBN : 2-913826-53-9
Le site d’ André Weill
Après Santiago et Rome, André a marché de Drancy à Auschwitz - en mémoire d'un membre de sa famille. Il prépare pour 2006 un pèlerinage d'Auschwitz à Jérusalem.
| Nous sommes faits pour marcher
A pied, du Val d'Aoste à Saint-Pierre de Rome
La Via Francigena
par André Weill Pélerin de Compostelle, l'auteur, après avoir suivi les chemins attribués à Aimery Picaud a voulu suivre celui de l'évêque Sigéric, évêque de Canterburry. Ils ont été décrits au Xe siècle et remis à l'honneur à partir de 1997 par une association à vocation touristique et culturelle s'inspirant de la réussite de la promotion des chemins de Compostelle (imités jusque dans la délivrance du certificat de pèlerinage). Dès les premières étapes, l'auteur apprend à ses dépens que cet itinéraire historique est "tout sauf un itinéraire de pèlerinage", ce qui a le don de le mettre en colère et de le décider à "quitter la voie officielle". Au fil des étapes, dans les émerveillements des petits matins, dans l'insouciance qui fait goûter le moment présent, le grand marcheur qu'est André Weill sait nous faire découvrir pourquoi il a pu aussi écrire "T'es toi quand tu marches". Le marcheur est aussi pèlerin qui sait que "rien ne lui est dû" et qui accepte du même esprit le oui ou le non en réponse à sa demande d'hospitalité, leçon d'humilité. Il nous montre aussi comment "le bonheur c'est vivre chaque circonstance pleinement l'une après l'autre". Il nous fait revivre l'essentiel de chaque étape, ses émotions, ses doutes parfois, les lieux traversés, les beautés du chemin, quelques souvenirs historiques ... mais attention si l'envie vous prend de marcher sur ses traces vous ferez sans doute plus d'étapes que lui car il abat des kilomètres au fil des heures. Mais le marcheur sait aussi se faire poète. Son arrivée au Vatican est décevante et empreinte de tristesse, les mesures de sécurité ne sont pas accueillantes pour le pèlerin. Il s'enfuit hors les murs avec son sac et son bâton et rêve, puis rejoint la place sous l'orage ... "le hasard c'est Dieu qui passe incognito"...
Un livre qui fera revivre aux pèlerins bien des émotions connues et qui apportera à tous la fraîcheur des citations qui ouvrent chaque chapitre. A méditer. |
9 septembre 2005 |
Desclée de Brouwer,
avril 2005,
ISBN : 2 220 05603-1 | Avec saint Jacques à Compostelle
de Georges Berson
L'auteur, plusieurs fois pèlerins de Saint-Jacques a une triple ambition : faire découvrir le personnage de l'apôtre, confirmer par des découvertes historiques et scientifiques son "intuition" qui lui disait que saint Jacques repose à Compostelle et enfin introduire à la spiritualité du pèlerinage. Ce livre mérite d'être lu pour les 48 pages du premier chapître de la première partie qui nous emmènent à la découverte de saint Jacques dans le Nouveau Testament. Ces pages méritent un . Les 6 pages de cette partie consacrées à la tradition et la légende ne sortent pas de la banalité habituelle dans ce genre d'ouvrage. En moins de 25 pages, la seconde partie propose les arguments dont certains peu connus en dehors de l'Espagne, qui permettent à l'auteur d'affirmer, dans son introduction, que "nous sommes certains à 95 % que la tradition repose sur de nombreux éléments historiquement vrais". La troisième partie met bien en évidence la spécificité du pèlerinage au long cours vers Compostelle intégrant durée et progressivité et montrant la "délicate sollicitude" de saint Jacques que chaque pèlerin a éprouvée. Il est stupéfiant cependant de trouver sous la plume de cet auteur cultivé la confusion, habituelle chez les pèlerins, entre le Codex Calixtinus* et son dernier Livre traduit par Jeanne Vielliard. * la traduction intégrale du Codex Calixtinus est parue en 2003 chez Tallandier sous le titre La légende de Compostelle à l'initiative de la Fondation. |
22 mai 2005 |
| Un triple coup de coeur de l'édimestre pour LE POLAR DU CAMINO, un récit de pèlerinage qui sort de l'ordinaire. Voila un pèlerin qui choisit une façon originale de faire partager son expérience. Il se met dans la peau -ou il prête la sienne- à un personnage hors du commun qui vit des aventures intenses au cours de son chemin. Ses anciens amis ne l'oublient pas et son existence antérieure se rappelle à lui au cours de multiples péripéties qui vous tiendront en haleine, jusqu'à son arrivée à Compostelle et au delà ... Mais n'en disons pas plus c'est un thriller de grand chemin. Voir la présentation de l'éditeur et des commentaires de lecteurs et le site de l'auteur la 4ème invention Journal d'embrouilles vers Compostelle
de Bernard de Marsangy. |
13 décembre 2004 |
9 €, à télécharger sur le site :
numilog
ou commander : par mel
| Carnets de route des chemins singuliers de Compostelle
un livre de Erich Kräml J'ai feuilleté avec curiosité puis lu avec intérêt ces carnets de route, intrigué par l'adjectif singuliers. Je me demandais en quoi Erich Kräml allait se singulariser et sortir de l'affligeante banalité de tant de récits de pèlerins.
Ces carnets rendent compte de façon vivante et agréable de plusieurs années d'expérience sur les chemins de Saint-Jacques. L'auteur est parti la première fois avec le "bagage historique" habituel de tous les pèlerins qui s'en tiennent aux discours stéréotypés. Il a pris le Guide du pèlerin pour un "guide moyenâgeux du routard". Ce que cet écrit médiéval n'a jamais été. Mais et c'est là un grand mérite, il a découvert un guide spirituel autrement plus intéressant en la personne de Jean Geiler de Kaysersberg.
Une lecture que je vous recommande, un livre à offrir pour les fêtes.
Carnets de route chez l'auteur, 2 bis place de Bretagne 35000 RENNES, également référencé à la Fnac, 15 € + port 2 €.
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26 juin 2004 |
ISBN 2-95211406-0-X | un Chemin d'Etoiles
du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle, à pied, avec un âne* et en musique
* pèleriner de nos jours, n'est-ce pas anachronique ? (voir page 119) Marie-Virginie Cambriels est musicienne, poète et pèlerine.
" Ménestrelle des étoiles", elle a parcouru plusieurs fois le chemin de Compostelle, au départ de la ville mariale du Puy, sa ville natale, haut lieu de pèlerinage médiéval.
Chemin réel ou symbolique ? Chemin de la vie, vers le couchant ...
Elle nous fait découvrir ce chemin de Saint-Jacques qu'elle aime.
Par son récit, nuancé et délicat, par les témoignages glanés au fil du chemin, elle nous invite à un mystérieux cheminement intérieur.
Elle ne s'est pas contentée de marcher ; tout au long de son parcours elle a chanté "le grand apôtre du firmament", vivant de sa musique, comme un troubadour ... qui invite au rêve ... Un CD complète ce livre, partageant d'autres émotions. Il peut être acheté séparément.
Pour commander (18,50 € le CD, 29,70 € le livre+CD), envoyer un chèque à Association Orion, 8 bd Gambetta, 43000 Le Puy-en-Velay.
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29 janvier 2004
 | Deux coups de coeur parce que ce livre nous plaît et parce que son auteur habite en Chartreuse. Ce pèlerin met son art au service du témoignage qu'il veut donner. D'autres l'ont fait aussi. Mais Patrick Jager a su en plus s'écarter des vieux sentiers d'une connaissance immuable. présentation plus complète |
21 novembre 2003
 | Pourquoi un triple coup de coeur ?
• le premier comme d'habitude quand un livre nous plaît
• le second pour saluer un pèlerin de 1979 ! ils ne sont pas si nombreux ces précurseurs !
• le troisième pour rendre hommage à son souci de valoriser le patrimoine jacquaire de sa région : "Un soir nacarat, s'imposa à moi la nécessité de lier ce Saint-Jacques Cassin*, à la fois intime et populaire, au Grand Saint-Jacques d'Espagne." J'ai renoncé à l'étoile de favoritisme qui aurait pu saluer un membre actif de la Fondation.
Nous reviendrons sur cet ouvrage. D'ores et déjà n'hésitez pas à vous le procurer.
* Cassin : surnom donné aux habitants de Montebourg (explication plus complète dans le livre). |
18 août 2002
 | Un Père jésuite sur le Camino, à l'occasion d'une année sabbatique ... un livre qui sort de l'ordinaire des récits de pèlerins et, en peu de pages, dit beaucoup de choses sur le chemin, les pèlerins, le pèlerinage, le rapport au corps (qui souffre en route) et au temps, sur Dieu et sa création ... un livre frais qui n'assène pas des certitudes mais ouvre les esprits à la réflexion. A lire et relire par les anciens pèlerins qui ont tout compris, peut-être à ne pas mettre entre les mains des futurs pèlerins qui ont envie de partir avec leurs propres interrogations et seront heureux de les confronter au retour avec celles de l'auteur.
Un livre qui vaut d'être lu. Un excellent rapport qualité/prix (14 Euros)
Pèlerin ! Marcher vers Compostelle de Michel Bureau, s.j., éd. Vie chrétienne du même auteur : Prier en marchant commander |
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29 mai 2002 |
L'histoire au service du pèlerinage ...
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commander | Les routes de Compostelle, Denise Péricard-Méa, aux éditions Jean-Paul Gisserot, 5 Euros " Il me semble important que les pèlerins d'aujourd'hui sachent dans quels pas ils mettent les leurs, pour que le chemin de pèlerinage et celui de la connaissance se confortent l'un l'autre " extrait de la préface de
Claude Gauvard
Professeur d'histoire du Moyen Age, Paris1-Sorbonne
Institut Universitaire de France
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12 mai 2002 |
Deux livres recommandés ... |
mars 2003
ce livre vient d'être réédité par un éditeur de Pau | Celui-là vous ne le trouverez plus en librairie ... Aspects Gascons des Chemins de Saint-Jacques
Osmin Ricaud, chez l'auteur à Bordeaux, 1967
Il vous faudra fouiner dans les bibliothèque ou les bouquinistes.
Mais vous ne serez pas déçus. Vous y trouverez un Gascon amoureux de son pays, mais ne le sont-ils pas tous ? Et fier, évidemment, un qui-ne s'en-laisse-pas-conter et cherche à comprendre, un esprit libre, attaché à ses vraies traditions. Ayant découvert le Guide du pèlerin dans la première édition de Jeanne Vielliard, il a évidemment été choqué de la façon dont Aimery Picaud traite les Gascons. Ce n'était pas ce qu'il avait vécu dans la maison familiale ... alors il s'est penché sur les relations entre le pèlerin nomade et le paysan sédentaire, il s'est interrogé sur Compostelle et les pèlerinages ...
A lire si vous pouvez ... à défaut, nous vous proposons sa conclusion. |
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| Compostelle Carnet de route d'un pèlerin
Luc Adrian, Presses de la Renaissance, avril 2002
Un carnet de route récent que vous n'aurez aucun mal à trouver.
Son auteur est journaliste, rédacteur en chef des dossiers et enquêtes à Famille Chrétienne. Après avoir marché de Sainte-Anne-d'Auray à Lourdes, il récidive sur le Camino.
Dans Foi dite en passant il avait témoigné de son premier pèlerinage. Il nous livre ici ses réflexions de pèlerin catholique de Saint-Jacques. Un auteur a connu avant lui le succès en faisant parler son âne, lui fait parler son petit " zorteil " gauche ... La technique est bonne, mais son utilisation trop fréquente finit par lasser, d'autant que l'humilité supposée de ce zorteil ne rachète pas toujours une certaine suffisance de son " vizir ".
Il faut lire ce livre et y chercher les nombreuses perles spirituelles, trop nombreuses peut-être pour ne pas avoir été arrangées après coup, mais qu'importe, chacun y puisera ce qui correspond à sa propre expérience ou ce qui alimentera sa marche.
Cherchez les perles donc dans un fatras de considérations parfois trop égocentriques, mais c'est la loi du genre, mêlées de calembours pas tous heureux, et d'un humour parfois douteux - " Saint-Ignace-de-l'aïoli " priez pour lui !
Un abécédaire complète ce témoignage, mais toutes les rubriques ne sont malheureusement pas d'égale valeur, certaines étant erronées ou incomplètes et il ne mérite pas une confiance totale. Le futur pèlerin pourra tirer profit des nombreuses remarques pratiques d'un auteur qui sait de quoi il parle. Ce livre décrit avec tant de pertinence et de réalisme l'encombrement et la cohue actuels sur le Camino et dans les gîtes qu'il contribuera peut-être à encourager les pèlerins à trouver d'autres chemins. |
30 avril 2002 |
Nous ne Marchons pas ... La Marche, l'officiel de la Rando vient de publier un hors-série Saint-Jacques-de-Compostelle 2002.
Ce fascicule se propose entre autres de vous aider à " effectuer le pèlerinage avec le moins d'encombre possible ". Les rédacteurs ont puisé des informations à diverses sources qui ne sont pas toutes citées et les ont agrémentées d'erreurs et d'approximations. Vous pouvez facilement économiser 4,60 €.
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Des ouvrages recommandés : présentation détaillée |
| Les éditions Payot rééditent en 2002 : Un paysan picard à Saint-Jacques-de-Compostelle (1726-1727), le récit du pèlerinage de Guillaume Manier, édité pour la première fois en 1890 par le baron Bonnault d’Houët. Ce récit est aujourd’hui présenté par Jean-Claude Bourlès.
A cette initiative particulièrement heureuse s’ajoute à une autre un peu plus ancienne, celle des éditions du CAIRN en 1998, la publication du : Voyage de deux pèlerins à Compostelle au XVIIIe siècle, Jean Bonnecaze en 1748 et Jean-Pierre Racq en 1790 assortie de deux études historiques sérieuses : Pèlerins au siècle des Lumières, de Christian Desplat et L’Espagne de Jean Bonnecaze et Jean-Pierre Racq de Adrien Blasquez. Le récit de Jean Bonnecaze avait déjà été publié à Pau en 1898 dans les Mélanges de bibliographie et d’histoire locale, par le chanoine Dubarat, sous le titre « Testament politique de Bonnecaze ». Le récit de Jean-Pierre Racq, conservé aux Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques est une première édition. |
17 avril 2002 |
Un FESTIN tonique Dans son numéro 40, la Revue LE FESTIN patrimoines, paysages & créations en Aquitaine publie une réflexion sur le patrimoine jacquaire .
Entre l'imagerie populaire, la ferveur des pèlerins, les exigences touristiques et la rigueur scientifique, il y a parfois plusieurs pas ... sous la plume de Véronique Tinel, un discours de la méthode dont nous recommandons la lecture.
LE FESTIN 1 quai Armand Lalande, Bat G2, 33 300 Bordeaux, 05 56 01 20 67, le.festin@wanadoo.fr
à Paris, librairie du Moniteur ou librairie du Louvre
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commander | Chevaliers du Christ
Les ordres religieux-militaires au Moyen Age, XIe- XVIe siècles Comment christianiser la guerre ? Comment s'assurer un corps de soldats disposé à défendre de manière permanente la chrétienté dans sa lutte contre l'infidèle ?
Alain Demurger nous montre comment l'imagination institutionnelle des hommes du Moyen Age a su répondre à ces deux questions en créant les ordres religieux-militaires.
Médiéviste, historien de la Croisade et des ordres religieux-militaires,
Alain Demurger est maître de conférences à l'université de Paris-1.
Voir son article sur les ordres militaires et les chemins de Saint-Jacques |