mise à jour le 15 janvier, 2009 | Connaître saint Jacques. Comprendre Compostelle. | survol du site | Page précédente | Accueil |
Jean-Marc Vionnet,
membre actif de la Fondation, s'est intéressé aux toponymes Saint-Jacques
de sa région. Voici de premiers résultats de ses recherches qui
montrent, une fois de plus, un sanctuaire Saint-Jacques "dans les hauts". |
Historique | |
La paroisse de Grandvillard est très ancienne. Mentionnée déjà en 1228, elle fut détachée de Broc vraisemblablement au XIIe siècle. Mais le prieuré de Lutry, dont dépendait ce dernier village, garda le droit de collation jusqu’à la Réforme sur cette paroisse qui comprenait encore Lessoc et ses hameaux. L’église, dédiée à saint Jacques était bâtie sur l’emplacement qu’occupe aujourd’hui la chapelle de la Dauda. En 1485, la partie basse du village, qui relevait encore de la paroisse de Broc et de Sainte-Madeleine d’Estavannens, fut admise à coopérer à la construction au village d’une chapelle qui fut consacrée en 1493 et dédiée à saint Barthélémy. En 1580, le quartier de la Madeleine est accueilli dans la paroisse. En 1593, on transféra l’église et la cure au centre du village et c’est sur l’emplacement de la chapelle que se construisit en 1594, un sanctuaire nouveau qu’on dédia aux deux apôtres, mais qui ne fut consacré qu’en 1603. | |
La chapelle de la Dauda | |
Entre Villars-sous-Mont et Grandvillard, à l’ombre d’un bouquet d’arbres et sur une légère éminence au pied de laquelle gronde la Sarine, se dresse une modeste chapelle. Elle occupe depuis deux siècles l’emplacement de l’ancienne église Saint-Jacques, l’une des plus antiques de la vallée après celle du prieuré de Broc, puisqu’elle est mentionnée en 1162. Une antique croix de pierre, quelques rares vestiges de murs marquent encore la place du cimetière qui se trouvait jadis en cet endroit. Au début du XVIIIe siècle, cette église de Saint-Jacques n’était plus qu’une ruine. Un prêtre de Gruyères, dom Jean-Jacques Ruffieux, demanda à la paroisse de Grandvillard l’autorisation de construire à ses frais une chapelle sur l’emplacement de la ruine. La proposition était engageante et on l’accepta avec empressement en 1701. Les montagnesSur le territoire communal se situent deux montagnes surplombant
le village : les Rochers de St-Jacques (1901m) et le Nez de St-Jacques
(1883m). L’origine des noms donnés à ces deux sommets
est tombée dans l’oubli. Il ne semble toutefois pas que
ces dénominations soient rattachées à une quelconque
légende mais ont sans doute été attribuées
en hommage à l’un des saints patrons de la paroisse. Le
Nez de St-Jacques, d’accès relativement facile et dont
le sommet comporte un petit plateau, était et est toujours un
lieu de ballade très prisé des villageois. Les Rochers Saint-Jacques | |
Le Nez de Saint-Jacques se trouve à l’extrême droite
de la photo mais n’est pas visible, | |
visitez le Site communal où l’on trouve une carte pour arriver à cette chapelle cachée dans la montagne. Bibliographie : Fontaine, Clément, Grandvillard – Petit guide historique et touristique, 1960 Jean-Marc Vionnet |
La propriété intellectuelle du contenu de ce site est protégée par un dépôt à la Société des Gens de Lettres
Page précédente | haut de page | Accueil |
|