Accueil | mise à jour le 9 septembre, 2005 | Connaître saint Jacques. Comprendre Compostelle. | survol du site | Page précédente |
rassemblés et présentés par Denise Péricard-Méa
Avril 2001
Nous vîmes la superbe église
De ce saint lieu, Nous invocâmes lentremise De notre Dieu. On y voyait des pèlerins De toutes langues, Et des pays les plus lointains Y chanter des louanges. |
Fin de la chanson.
|
|
Nous trouvâmes à la chapelle |
Nous vîmes le corps de saint Jacques |
Nous ne chantâmes dans la route |
Nous fûmes à la Sainte Table Pleins de ferveur, Recevoir le corps adorable Du doux sauveur. Nous y reçûmes les faveurs De Dieu lui-même, Qui nous combla de ses douceurs Par sa bonté suprême. |
Nous vîmes beaucoup de reliques Dans le trésor, Ornées d'un goût magnifique D'argent et d'or. On nous fit voir le bourdon Du grand Saint Jacques Qui est suspendu d'un beau cordon Sur de très belles plaques. |
revîmes enfin Bayonne, Le cur content ; , Plusieurs nous y firent l'aumône, Très noblement. , Nous fûmes voir en arrivant, La cathédrale, , Qui passe pour un monument, D'une figure ogivale. , |
Divin Jésus, Sauveur des hommes, Banquet sacré, Nous vous offrons tels que nous sommes, , L'humilité ; Vous nous ouvrez tous vos trésors D'un amour tendre, Nous donnant votre divin corps, Afin de nous défendre. |
Etant partis de Compostelle, En dévotion, L'esprit soumis, le cur fidèle, De bonne union, Nous prîmes le grand chemin Qui mène en France, N'ayant sur nous aucun butin, Faisant peu de dépense. |
Nous partîmes tous de Bayonne, Aussi contents, Qu'un monarque assis sur son trône En bonnes gens. Nous arrivâmes à Bordeaux Où nous couchâmes, Et puis nous livrant sur les eaux Au port nous abordâmes. |
Toute la troupe impatiente, Par dévotion, Courut pour prendre la patente De confession, Nous voulions aller visiter Tant de merveilles, Et nous devions le désirer, Elles sont sans pareilles. |
Nous ne sentîmes la misère Que faiblement, L'Esprit de Dieu venait de faire Ce changement, Résignés à ses volontés, Les chemins rudes Nous paraissaient bien plus aisés Chassiait nos inquiétudes. |
De Blaye firent diligence Vers nos parents, Qui nous croyaient pendant l'absence Morts ou mourants. Ils nous connurent à l'instant A nos cazaques. Nous leur donnâmes largement Des bijoux de S. Jacques. |
La propriété intellectuelle du contenu de ce site est protégée par un dépôt à la Société des Gens de Lettres
Page précédente | haut de page | Accueil |
|