mise à jour le 20 janvier, 2006 | Connaître saint Jacques. Comprendre Compostelle. | survol du site | Page précédente | Accueil |
Dans les années 1970, lorsque commença le balisage
du chemin du Puy, l’une des tâches des responsables fut de convaincre
les habitants que le mot « pèlerin » n’était
pas synonyme de « gueux » dont il faut se méfier. Cette méfiance
remontait aux XVIIe et XVIIIe siècle, au temps où la misère
ambiante, les guerres, la peur de la conscription poussaient des jeunes hommes à s’expatrier
sous prétexte de pèlerinage. Partout régnait la méfiance à la
vue d’un pèlerin. Par exemple, ce jeune bourguignon arrêté à Saint-Flour
en 1755, sans papiers et porteur d’une marque d’infamie prouvant
qu’il avait déjà été aux galères du
Roy. Un pauvre garçon condamné pour faux-saunage, qui cherchait
maintenant à gagner sa vie en vendant des ciseaux sur les routes de pèlerinage.
Au demeurant, un bon garçon, ce dont témoigne le curé de
sa paroisse. Mais la punition était conforme aux désirs du roi
: les galères à perpétuité pour
les pèlerins démunis des autorisations nécessaires.
Nous reprenons cette histoire avec l’autorisation de la
Revue de la Haute-Auvergne, après paiement d’un droit de reproduction
qui justifie que cet article est réservé à nos membres.
G. Roux, « Un pèlerin Bourguignon incarcéré à Saint-Flour »,
Revue de la Haute-Auvergne, janv. mars 1946, p.153-157
Lire l'histoire du pèlerin Boisselet dans les pages réservées aux adhérents : Le pèlerin Boisselet |
La propriété intellectuelle du contenu de ce site est protégée par un dépôt à la Société des Gens de Lettres
Page précédente | haut de page | Accueil |
|