Les conclusions de l’étude effectuée par le département du Patrimoine ont confirmé l’avis du responsable du musée de la Cathédrale, qui demandait, depuis de nombreuses années, des mesures efficaces pour protéger l’œuvre des nuisances entraînées par la multitude de visiteurs. Les techniciens du patrimoine ont constaté qu’à cause du contact humain, le Portique est noirci jusqu’à une hauteur d’environ 2m20.

Le département du patrimoine a déjà mis en place des travaux de conservation mais le Chapitre de la Cathédrale souhaite aussi une action préventive. M.Alejandro Barral, responsable du musée, préconise la disparition de la gestuelle du «Santo dos Croques» («Saint des Bosses») qui serait une tradition vide de sens, initiée il y a moins d’un demi-siècle par les étudiants de l’Université. Les longues queues causées par cette coutume perturbent les visites et détériorent l’ensemble sculptural.

Le Parteluz, colonne centrale en marbre et clé de tout l’ensemble, est très sérieusement détérioré par les millions de mains qui s’y sont posées pendant les dernières années. Une protection qui empêche le contact direct est à l’étude.

Le Chapitre envisage également de renforcer les cultes dans la cathédrale avec une messe de l’aube spéciale pour les pèlerins qui arrivent de bonne heure à la basilique. Cette messe, qui pourrait se célébrer entre 7 et 8 heures du matin, permettrait aux pèlerins d’éviter les cérémonies massives et serait dite dans la langue propre des groupes qui le sollicitent. Ceci renouerait avec la tradition instaurée au XVI siècle par le chanoine Gómez Vallo de célébrer une messe de l’aube dans une chapelle qui se trouve dans le cloître de la cathédrale et qui a gardé, de ce fait, le nom de «Capilla del Alba » (Chapelle de l’Aube)

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