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Trentième anniversaire du premier Itinéraire culturel européen
Vers Compostelle, les yeux ouverts Respecter l'esprit de la décision de 1987 devrait conduire à utiliser ce logo sur les chemins " de Fatima, de Saint-Martin de Tours, du Mont-Saint-Michel, des Saintes-Maries-de-la Mer, de Notre-Dame-du-Pilar, de Montserrat, d'Einsiedeln, des Rois Mages à Cologne, de Trondheim " (sanctuaires nommés avec d'autres dans le document 5196 de la Commission de la Culture en 1984). |
Chemins de Saint-Jacques,Itinéraire culturel européen
Une demande de l’Espagne
L’Itinéraire culturel européen a pour origine une demande
adressée en mai 1982 au Conseil de l'Europe par une associations galicienne
Los amigos de los Pazos (Les amis des
châteaux).Cette association, déclarée d'utilité publique en Espagne,
s'occupe de la défense du patrimoine artistique. Depuis 1980, elle menait une
campagne en faveur de Compostelle et de son chemin. Des exagérations infondées pour un chemin non définiLos Amigos de los
Pazos, estimant que le Chemin de Saint-Jacques revêt une dimension
internationale et constitue un bien commun à tous les Européens car il fait
partie de leur patrimoine artistique et religieux, constitue un moyen de
communication entre tous les peuples d'Europe et occupe même d'importantes pages
de leur histoire, s'adressent à vous [… pour permettre …] après l'élaboration
d'un rapport sur ce sujet, son examen en séance plénière par l'Assemblée. Nous demandons à cette Assemblée : 1 de reconnaître le Chemin de Saint-Jacques comme un
« bien culturel commun de l'Europe » en raison de la richesse de son patrimoine
artistique des valeurs spirituelles qu'il incarne et du fait qu'il a constitué
un des premiers éléments de communication entre les peuples d’Europe ; 2. de recommander aux Etats membres de procéder à
la restauration des monuments jalonnant le chemin qui le nécessitent ; 3. de recommander aux Etats membres d'encourager la
réalisation d'études et de recherches consacrées au Chemin de Saint-Jacques et
la diffusion des valeurs qu'il incarne. En novembre de cette même année 1982, le pape Jean-Paul II
s'est rendu à Compostelle en pèlerin.
De Compostelle, il a lancé un appel à l'Europe pour qu'elle retrouve ses
racines chrétiennes. L'influence de cet appel et de la diplomatie vaticane sur
la décision du Conseil de l'Europe restent à étudier. 1984 les propositions de la commission de la CultureEn 1984, après étude de la demande de l'Espagne par la
commision de la Culture, le
Conseil de l'Europe émit un avis favorable tout en recommandant à tous les Etats
membres : «
d’élargir cette perspectiveà d’autres
itinéraires internationaux de pèlerinage, Il soulignait ainsi, fortement, l'intérêt général que
présentaient les routes de pèlerinage pour une coopération culturelle européenne
axée sur plusieurs itinéraires culturels européens alors à l’étude, itinéraires
symboliques s’entend.
23 octobre 1987, déclaration de Saint-Jacques de Compostelle,
En 1987, les chemins de Saint-Jacques de Compostelle ont
été reconnus premier Itinéraire culturel européen du Conseil de l’Europe. Cette
déclaration est à l’origine du pèlerinage contemporain et du tracé de nombreux
itinéraires en Europe. Préambule de la déclaration
« Le sens de
l’humain dans la société, les idées de liberté et de justice et la confiance
dans le progrès sont des principes qui historiquement ont forgé les différentes
cultures qui créent l’identité européenne. Cette
identité culturelle est, aujourd’hui comme hier, le fruit de l’existence d’un
espace européen chargé de la mémoire collective et parcouru de chemins qui
surmontent les distances, les frontières et les incompréhensions ». L'élargisement oublié : une proposition limitée à un seul chemin« Le Conseil de l’Europe propose aujourd’hui la
revitalisation de l’un de ces chemins, celui qui conduisait à
Saint-Jacques de Compostelle. Ce chemin,
hautement symbolique dans le processus de construction européenne,
servira de référence et d’exemple pour des actions futures ». Demandes du Conseil
Nous faisons appel aux autorités, institutions et citoyens
pour : 1. Poursuivre le travail d’identification des chemins de
Saint-Jacques sur l’ensemble du territoire européen ; 2. Etablir un système de signalisation des principaux points de l’itinéraire par l’utilisation de l’emblème proposé par le Conseil de l’Europe. |