Connaître saint Jacques - Comprendre Compostelle
page établie en février 2003
Accueil mise à jour le 9 septembre, 2005   survol du site Page précédente
 

LES ACTEURS DE LA RECONQUETE

Au cours de l'année scolaire 2004-2005, la Fondation a été en relations avec plusieurs élèves, intéressés par saint Jacques et Compostelle, individuellement ou en groupe. Un groupe de la classe de seconde 7 du lycée Jean Monnet à Blanquefort, en Gironde à qui nous avions fourni des informations et donné quelques idées, nous a fait parvenir son travail. Nous nous faisons un plaisir de publier cet exposé de Laura.D, Claire.R, Coralie.R, et Flora.S, réalisé sous la conduite de leur professeur d'espagnol. Cet exposé leur a valu la note 18. Merci à eux de nous faire partager le résultat de leurs travaux. Ce n'est pas le plus courant.

L'entrée des rois catholiques à Grenade
L'entrée des rois catholiques à Grenade

PLAN


I) Résumé de la reconquête
II) El Cid
III) Saint Jacques
IV) La prise de Grenade
V) Les rois Catholiques
VI) La bataille de Poitiers
VII) Les personnages secondaires de la Reconquête

LA RECONQUETE ESPAGNOLE

La « Reconquista » est un terme espagnol et portugais pour dire reconquête. Elle correspond à la conquête des royaumes Maures de la Péninsule Ibérique, par les souverains chrétiens. Elle commence en 722 et se termine en 1270 mais il reste des Musulmans à Grenade. Quand, en 1492, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille, les « Rois Catholiques », chassent le dernier souverain Maure, Boabdil, c’est la chute de Grenade et donc la fin de la domination musulmane.

La chronologie : les dates les plus importantes

711: Bataille de Guadalete; les Musulmans en Espagne.
732: Bataille de Poitiers, Charles Martel arrête la progression musulmane au mord des Pyrénées.
1045: Naissance de Rodrigo Diaz de Bivar.
1064: « Croisade » de Basbastro. Pour la première fois des troupes venues de France interviennent à l’appel du pape.
1094-1099: Rodrigo Diaz de Bivar, le Cid Campeador, roi de Valence.
1170: Création de l’ordre de saint Jacques.
1469: mariage d’Isabelle de Castille et de Ferdinand d’Aragon qui permet la réunification des deux royaumes.
2 janvier 1492: les Rois Catholiques prennent Grenade,
Fin de la Reconquista.

Le Cid

Le Cid Campeador

Le Cid Campeador est né en 1043 à Burgos au nord ouest de l’Espagne et est mort en 1099.C’était un homme de guerre espagnol ,grande figure de la Reconquête et véritable héros national qui entra dans la légende comme symbole de la chevalerie et de la vertu. Il était respecté et admiré de tous (des mœurs et des chrétiens).
Il parcourut l’Espagne en quête d’honneur, de gloire et de butin, et remportant d’éclatantes victoires. En 1094, il s’empara de Valence, qui depuis quatre siècles était occupée par les Maures. Il l’administra jusqu’à sa mort. De part ses victoires il gagna son surnom de « Cid » de l’arabe sidi (mon seigneur) et campeador (guerrier illustre en espagnol).

Le personnage du Cid devint vite légendaire. En effet étant une figure historique, il reste un héros national à travers les siècles. Il a inspiré la littérature espagnole ainsi que les chansons : El cantar de Moi Cid ( la chanson de mon Cid) ainsi que La chanson de Roland, composée par un jongleur anonyme en 1140. Le Cid y paraît comme un guerrier courageux, mûr, marié à Dona Jimena et père de deux filles.

Plus tard, entre le huitième et le quinzième siècle, les vielles chansons épiques se transformèrent en une nouvelle forme : la romance. Les épisodes de la vie du héros, le Cid, se racontèrent plus brièvement.

Au début du dix-septième siècle, apparaît la figure du Cid dans la comédie, drame national espagnol, quand le Valencien Guillén de Castro écrit Las mocedades del Cid (La jeunesse du Cid). Dans cette comédie, le Cid n’est pas un homme mûr comme dans les chansons mais un jeune homme amoureux de Jimena, fille du comte Lozano, auquel Rodrigo donne la mort pour venger l’infamie, la honte qui fut affligée à son père Diego Lainez. Le drame présente ensuite un conflit entre l’honneur, le devoir et l’amour.

Saint Jacques de Compostelle

La légende

St jacques aurait eu pour mission de prêcher la parole du Christ dans la péninsule Ibérique. Rentré en Palestine, il est décapité sous l’ordre du roi juif Hérode Agrippa. Son corps est alors livré en pâture aux chiens. Recueillie par ses compagnons, sa dépouille est portée dans une embarcation. Guidée par un ange, l’esquif franchit Gibraltar, puis s’échoue plus tard sur les côtes de Galice.
La légende raconte qu’après ça serait vers 800 que l’ermite Pelagius reçut en rêve le lieu du tombeau de St jacques. On dit qu’une étoile le guida alors vers un champ où était le tombeau. Cet endroit donne par la suite Compostelle. C’est de ceci qu’est né le pèlerinage, d’ailleurs très vite de nombreux pèlerins tels que des évêques, des comtes, le roi Alphonse 2 qui fit notamment construire l’église de Compostelle. Cette basilique fut alors élargie par Alphonse 3 car elle était trop petite pour le nombre de pèlerins qui venaient. Cependant en 997 elle fut détruite par Al Mansûr, vizir du Calife de Cordoue car la péninsule était occupée par les troupes musulmanes mais les chrétiens reprennent vite le sanctuaire. Saint Jacques devint alors le symbole « porte bonheur » des armées espagnoles car les soldats pensent que Saint Jacques peut les aider à gagner cette guerre : il prend donc le surnom de matamore.

Saint jacques accompagne les Chrétiens pendant toute la reconquête, jusqu’en 1494 ; on commence à parler de lui comme étant capable d’aider les Chrétiens à reconquérir leur pays. Pourquoi lui ? Parce qu’il fallait bien choisir un saint très connu, un compagnon du Christ dont on commence à dire qu’il est celui qui est venu en Espagne pour la convertir à la religion chrétienne, cette religion qui refuse de se laisser anéantir par les musulmans. Mais tout le monde sait que Saint Jacques est reparti à Jérusalem où il a subi le martyre. Pour que ce saint soit vraiment efficace il faut qu’on possède son tombeau. C’est alors qu’au Ixe siècle on « retrouve » ce tombeau à Compostelle!
La Reconquista s’effectue désormais sous la bannière du Saint, en tant que personnage qu’on peut qualifié de motivateur et encourageant.

Saint Jacques le Matamore (tueur des maures)

Il est ainsi qualifié car à de nombreuses reprises il est apparu aux Chrétiens au cours de combats importants. Une bataille s’engage, pendant laquelle Saint Jacques apparaît, monté sur un cheval blanc, déployant un grand étendard blanc lui aussi.
On lui donne ce surnom car toujours sur son cheval, il apparaît dans le ciel pour donner la victoire aux Chrétiens à Simancas (938) à Coïmbra (1064) à Las Navas de Tolosa (1212) à Xérès (1233) par exemple. Ce symbole de saint qui les protégent sert un peu à redonner du courage aux troupes espagnoles et il a une importante place dans leur esprit car à chaque défaite ils pensent que c’est la faute de saint Jacques (tout comme à chaque victoire).

A la suite de saint Jacques, les chevaliers au service de la Reconquête

Un texte a puissamment incité les chevaliers de toute l’Europe à venir combattre aux côtés des Chrétiens : le pseudo-Turpin. Dans ce texte on voit aussi nettement la place de Saint Jacques dans les esprits car il ne parle que de l’histoire de l’apôtre, de son tombeau, de la façon dont il a été retrouvé, de la légende etc. Les relations entre Charlemagne et Saint Jacques jalonnent soigneusement l’itinéraire des victoires et, par conséquent, croyant cette histoire vraie, des chevaliers sont venus volontiers participer à la Reconquête.

La création de l’ordre de Santiago (San Yago = saint Jacques)

C’est en 1170, que l’ordre de Santiago fut crée. Il fut d’abord une confrérie de chevaliers du nom de « Congrégation des frères de Caceres » elle fut fondée par Ferdinand II.
Mais c’est seulement en 1175 que le pape Alexandre III approuva officiellement l’ordre. Le message qu’il voudrait faire passer est « tous vos efforts doivent tendre vers un but unique, combattre pour la défense du nom Chrétien » ; les textes rappellent aussi que les chevaliers sont là pour « combattre toujours contre les ennemis de la croix du Christ pour la défense de la Chrétienté ». Ces textes servent en particulier aux chevaliers pour leur rappeler leurs devoirs envers leur pays et veiller à ce qu’ils n’arrêtent pas de se battre.

Le pèlerinage

Le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle comptait durant le moyen âge parmi les trois grands pèlerinages que tout bon Chrétien se devait d’effectuer. Saint Jacques de Compostelle est une ville au nord ouest de l’Espagne en Galice, on compte quatre voies qui amènent à la ville. Le pèlerinage se doit d’aller jusqu’où l’étoile s’est arrêtée c'est-à-dire jusqu’au tombeau de St Jacques. Peu à peu des zones sont aménagées autour du chemin qui était laborieux car il y avait la boue, les poussières, les montagnes et les plaines à traverser pour arriver au bord de la mer océane et découvrir le tombeau. Dans le temps on risquait sa vie pour y aller. Depuis le Moyen âge le pèlerinage attire des foules énormes venues à pieds de toute l’Europe. Mais il faut tout de même préciser que les reliques de saint Jacques sont aujourd’hui dans la cathédrale.

La légende de la coquille saint Jacques

Enfin un autre miracle, à porter au crédit de l’apôtre Jacques (qui compte 22); il aurait sauvé des eaux le seigneur de Pimentel qui y était tombé en s’efforçant de fuir les Sarrasin et qui échappa aux flots grâce à une providentielle coquille marine, qui depuis, porte le nom de coquille saint Jacques.

Saint Jacques patron de l’Espagne à partir des années 780

Une strophe d’une hymne mozarabe qu’on suppose avoir été rédigée du vivant du roi Asturien Maurégat, donne pour la première fois saint Jacques comme le saint patron de l’Espagne :

Hymne de l’office mozarabe de saint Jacques
« Ô Apôtre très saint, véritablement digne,
Chef éclatant de l’Espagne,
Notre protecteur et patron dans la fleur de l’âge,
Evitant la peste, sois notre salut du ciel,
Eloigne la maladie, les plaies et le crime »

Grenade conquise avec l’aide de saint jacques :

En 1491, les chrétiens assiègent la ville. Dans la nuit du 24 au 25 novembre, le roi musulman négocie secrètement. En échange de sa capitulation, les maures, qui seront sous l’autorité d’un gouverneur chrétien, pourront garder leurs maisons, leurs mosquées, leurs lois, leur langue, leurs coutumes…
La date exacte de la prise de Grenade est fixée au 2 janvier 1492.

Ci dessous, un extrait du témoignage de Bernado del Roi. Le livre s’intitule : l’année admirable.

« Pressés par la faim et la force des armes, les musulmans de Grenade se rendirent au Roi et à la Reine le 2 janvier 1492 et pour que les souverains puissent entrer en toute sécurité dans la cite, les musulmans envoyèrent en otage le fils de leur Roi, accompagné de six cents cavaliers et des deux principaux chefs de cette ville. Les otages furent confiés aux membres les plus éminents de l'armée. Le jour suivant, à l'aube, le grand Commandeur de Léon, à la tête de cinq cents cavaliers et quatre cents fantassins, se mit à la recherche de celui qui était le chef… Vint à sa rencontre un certain Zabi qui le conduisit à la forteresse, jusqu'à une porte de fer close. Prenant les clefs dudit Zabi, le Commandeur ouvrit cette porte et répartit ses gens en deux groupes, prenant position sur les lieux stratégiques ; puis il se rendit au palais royal où il trouva le Roi musulman avec trois cents hommes armés qui quittèrent aussitôt le château par une porte dérobée. Ce palais est d'une telle taille que sa partie la plus grande est plus vaste que l'ensemble du palais de Séville. Immédiatement, on dressa un autel pour célébrer la messe. Dès l'arrivée, dix-sept étendards chrétiens furent déployés, dont l’un était vieux de plus decent cinquante ans qui, comme les autres, avait été perdu lors de batailles avec les musulmans. A la fin de la messe et du sacrifice divin, en ce lieu qui avait été profané pendant huit cents ans, le Roi et la Reine, à la tête de dix mille cavaliers et cinquante mille fantassins, firent une solennelle et pacifique entrée. On ordonna immédiatement de libérer les prisonniers chrétiens. Ils vinrent en procession avec la Croix et l'image de la bienheureuse Vierge qu'ils portaient avec leurs chaînes. Je les conduisis jusqu'au Roi qui les reçut et me demanda d'attendre la Reine qui arrivait avec les autres gens. Elle était accompagnée du Cardinal d'Espagne ; la Reine les reçut avec respect et ordonna de les emmener au château de Santa Fe… Une foule s'approchait du château. Un religieux prit une croix et monta à la tour la plus haute avec l'archevêque de Cagliari, l'évêque de Malaga et beaucoup d'autres ecclésiastiques. Et, la Croix levée très haut, tous chantèrent à pleine voix 0 crux ave spes unica (Salut, ô croix, espoir unique). Le frère du comte de Cifuentes tenait dans ses mains l'étendard de Saint-Jacques et l'étendard royal, et trois fois les étendards furent inclinés devant la Croix. A la fin de l'hymne, un héraut du Roi se hissa sur ladite tour et cria trois fois :
« Saint Jacques. Grenade et Castille. Avec ton secours, ces villes sont placées sous l'empire du Roi et de la Reine qui par la force ont amené à la foi catholique cette ville de Grenade, ses forteresses, tout son royaume avec l'aide de Dieu, de la Vierge Marie et de saint Jacques, et d'Innocent VIII, avec les prélats, les gens, les villes, les peuples desdits Roi et Reine et de leurs royaumes. »
Puis retentirent les trompettes et crépitèrent les salves de bombardes en présence du Roi et de la Reine qui, entourés de la foule et du clergé, agenouillés et les mains jointes, rendirent grâce à Dieu en chantant le Te Deum laudamus. Le roi musulman baisa alors les mains de notre Roi et de notre Reine qui firent amener le fils dudit Roi, retenu en otage, et le firent rendre à sa mère. Le grand Commandeur et le comte de Tenailla demeurèrent en ladite forteresse avec deux mille cavaliers et cinq mille fantassins. Dans cette forteresse étaient emmagasinées trente mille charges de farine et vingt mille charges d'orge et au château de Santa Fe s'installèrent don Juan de Sotomayor et le majordome Santangel avec leurs gens. Le jour suivant, le Roi et la Reine regagnèrent leur résidence. Quelques jours plus tard eut lieu la procession depuis le château jusqu'à la ville de Santa Fe. Le Roi et la Reine y participèrent avec quatre cent religieux et prêtres. Y vinrent sept cents des prisonniers auxquels le Roi et la Reine donnèrent des vêtements et des présents. A toutes ces choses je fus présent. Fait à Grenade le 7 janvier 1492. Bemardo del Roi

Les rois Catholiques

Ferdinand d’Aragon : roi de Aragon sous le nom de Ferdinand V

1474 à 1504 = roi d’Aragon 1479 à 1516 = roi de Sicile 1504 à 1516 = roi de Naples

Isabelle de Castille : reine de Castille

Donc Isabelle de Castille se maria avec Ferdinand d’Aragon, se fut un mariage arrangé car tous deux étaient cousins mais ils éprouvaient quand même des sentiments l’un pour l’autre, se qui était rare pour des mariages arrangés.

Avec ce mariage, Ferdinand et Isabelle, son épouse, associèrent leurs royaumes c’est à dire le royaume d’Aragon avec celui de Castille. Pour l’anecdote, Ferdinand pensait avoir le pouvoir sur les deux royaumes mais son épouse s’y refusa et reprit l’autorité sur la Castille donc déjà à cette époque les femmes ne se laissaient pas faire !!

Mais cependant les deux monarques ont déjà des projets très proches. En fait ils veulent renforcer leurs autorités auprès du peuple et limiter les pouvoirs des nobles.

Le couple royal se soucie aussi de la conformité de leurs actions envers la religion.

C'est-à-dire qu’ils regardaient si leurs décisions ne nuisaient pas à l’église.

C’est pour ça qu’en 1478 le pape Sixte IV donna le pouvoir au Roi et à la Reine pour designer 3 personnes chargées de combattre les personnes non croyantes et qui ne respectaient pas les lois de l’église.

Cette mesure marque le début de L’Inquisition espagnole.

Cette politique espagnole religieuse leur valut le surnom de ROI CATHOLIQUES.

1492 est l’année la plus importante du règne de Ferdinand car tout d’abord il a prit la ville de Grenade mettant ainsi fin de la Reconquête.

Donc voila se sont eux aussi qui ont parrainé le voyage de Christophe Colomb.

Pour finir, à la mort d’Isabelle en 1504, leur fille Jeanne la Folle ayant perdu la raison après la mort de sa mère, aide un peu son père à gouverner…

La bataille de Poitiers

Lecture d’un extrait du recueil des Histoiriens des Gaules et de la France, écrit en 1869. Cet extrait résume parfaitement la bataille de Poitiers.
« Abderaman, roi d'Egypte, traverse les Pyrénées avec une grande armée de Sarrasins en passant par Pampelune, assiège la cité de Bordeaux. Alors Eudes, prince d'Aquitaine, ayant rassemblé une armée vint au devant de lui pour combattre au bord de la Garonne. Au début de la bataille les Sarrasins sont vainqueurs. Eudes, en fuite, perdit la plus grande partie de son armée et de la sorte les Sarrasins commencèrent à piller l'Aquitaine. Eudes vint voir le chef des Francs, Charles et lui demanda du secours. Alors Charles, ayant rassemblé une grande armée, vint au devant d'eux et, dès le début du combat dans le faubourg de Poitiers, les Sarrasins furent battus par les Francs et le roi Abderaman périt au combat avec son armée et ceux qui survécurent s'enfuirent en Espagne. Quant à Charles, ayant pris le butin, il revint en France triomphalement et glorieusement. »

Recueil des Historiens des Gaules et de la France, t. II, Paris, 1869.

Les personnages secondaires

Charles Martel. Il est devenu un des héros de la reconquête en 732, lors de la bataille de Poitiers ; les sarrasins s’en prirent au monastère de Saint-Hilaire, près de Poitiers. Le duc Eudes d’Aquitaine appelle alors à l’aide, son rival, Charles, qui réagit de peur que ses terres ne soient désolées à leurs tour. Charles leva une puissante armée, la bataille eut lieu en octobre 732. Après un choc très violent, les Francs prirent l’avantage, d’où le nom « martel » qui signifie « marteaux »
Boabdil : dernier roi des Maures, il mourut durant la prise de Grenade.

La propriété intellectuelle du contenu de ce site est protégée par un dépôt à la Société des Gens de Lettres

Page précédente haut de page Accueil

nous écrire