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Cette question a été débattue en mars 2002 par des membres d'associations jacquaires de l'Ouest de la France. En voici quelques conclusions. Merci de participer vous aussi au débat en nous écrivant.
Part-on pèlerin ou le devient-on en chemin ? Faut-il " annoncer la couleur " en arborant coquilles et bourdon ou, plus modestement, se contenter de se présenter comme tel à l'occasion, ou ne rien dire du tout ? Le pèlerin est-il un chercheur ou un témoin ? Toutes ces questions ont donné lieu à des échanges riches et respectueux de positions diverses. Etre ou devenir pèlerin est une démarche personnelle. Ceux qui nous rencontrent ou nous accueillent sur le chemin ont eux-mêmes une certaine vision du pèlerin. Nous nous y référons implicitement quand nous nous présentons comme pèlerins. Comment en tenons-nous compte ? N'avons-nous pas tendance à attendre quelque chose de notre " statut de pèlerin " ? La réflexion sur l'hospitalité a conduit à redire que le pèlerin n'a pas de droits. Mais alors pourquoi des hospitaliers bénévoles ou la gratuité de certains accueils ? Ceux qui sont accueillis font-ils la différence entre hospitalier bénévole et prestataire professionnel ? N'y a-t-il pas parfois mélange des genres ? Etre hospitalier bénévole, c'est vouloir rendre ce que l'on a reçu en chemin. Ce rendu doit-il être au bénéfice d'autres pèlerins ou ailleurs dans la société ? L'accueil ne doit-il pas être étendu à tout étranger que nous rencontrons dans la vie courante ? Et vous lecteurs qu'en pensez-vous ? propos présentés par L.M. |
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