Connaître saint Jacques - Comprendre Compostelle
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Foucherans, un pèlerinage à saint Maximin

 Prestigieux ou méconnus, historiquement attestés ou fruits de la dévotion populaire, nombreux sont les saints dont la mémoire demeure. Certains nous ont légué un patrimoine architectural ou mobilier digne d'intérêt. Parfois ce patrimoine constitué de contes, légendes ou prières est purement immatériel.
A Foucherans dans le Doubs, la mémoire de l'évêque Maximin est toujours présente. Gilberte Genevois la fait revivre en nous racontant son histoire.
Cela est d'autant plus nécessaire que la chapelle, lieu de ce pèlerinage a été restaurée entre 1992 et 1995 sous l'impulsion d'une association de sauvegarde présidée par Jacques Moniotte.

Un lieu de culte populaire fermé par décision de l’archevêque à la fin du XVIIIe siècle, rétabli au XIXe

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Sur le territoire de la commune de Foucherans (Doubs, ar. Besançon), près de la route entre Tarcenay et Trépot, se dresse une chapelle dédiée à saint Maximin érigée au XIXe siècle et réhabilitée en 1995. Ce saint à l’identité incertaine aurait été évêque de Besançon au IIIe siècle et serait mort en ce lieu en 292. Un culte populaire en sa faveur dont la mémoire demeure, a pris corps au XVe siècle, a traversé les temps en dépit de la volonté de l’église. Une plaque récente rappelle son souvenir.

Une notice sur Foucherans publiée en 1845[1] dans l’Annuaire du Doubs rapporte que des pèlerinages se sont déroulés longtemps sur ce lieu avant que la chapelle ne soit démolie par décision des autorités ecclésiastiques en 1777. La chapelle actuelle a été construite et consacrée en 1865. Une légende franc-comtoise recueillie à la fin du XIXe siècle raconte « la messe des anges ». Autrefois la nuit, des villageois ont vu dans cette chapelle briller des lumières et ont entendu des cantiques : saint Maximin entouré d’anges célébrait la messe[2]. On lui attribuait des miracles et on venait en pèlerinage le 29 mai, pour commémorer sa mort.

[1] Annuaire du Doubs, 1845 p. 157-158.
[2] Thuriet, C., traditions populaires du Doubs, Librairie historique des provinces, Paris, 1891.

Maximin et Paulin évêques de Besançon ? Une existence hypothétique.

Les plus anciens catalogues épiscopaux du diocèse qui sont conservés sont de l’époque de Hugues de Salins qui fût archevêque de Besançon de 1031 à 1066. Il a joué un rôle politique très important dans le comté de Bourgogne, a été un rénovateur de la vie religieuse et un grand administrateur de la cité dont il devint le seigneur temporel. Ses clercs ont travaillé à la rédaction de livres liturgiques et de récits hagiographiques célébrant les saints de son diocèse, ainsi qu’à mieux établir  la liste des évêques[3]. Parmi les documents conservés se trouve le sacramentaire d’Hugues de Salins[4]. Il donne le calendrier des fêtes célébrées en l’honneur des saints par l’église de Besançon. On n’y trouve ni Maximin ni Paulin mais, en marge, il y a un catalogue des évêques de Besançon sur lequel figure Maximinus. La Bibliothèque vaticane possède un autre catalogue[5] provenant du scriptorium d’Hugues, mentionnant 24 noms précédés de S,  dont Maximin en n°2 et Paulin en n°3[6]. Mais ni l’un ni l’autre n’ont donné lieu à la rédaction d’une Vie.

Si l’on note des variations entre plusieurs listes établies sous Hugues, celles concernant les premiers évêques changent peu : cela révèle peut-être des connaissances  déjà invérifiables au XIe siècle et dont l’autorité vient de la tradition. Il  est intéressant  de suivre l’évolution de celle-ci aux siècles suivants.

[3] Ce qui suit concernant les travaux des clercs des d’Hugues de Salins est extrait de la thèse de Bernard de Vregille intitulée Hugues de Salins, évêque de Besançon, soutenue à l’ Université de Franche-Comté le 1er juin 1978.
[4] Paris, BnF. ms lat 10500.
[5] Ms Borg. lat. 359.
[6] la première mention datée tenue pour authentique concerne Panchaire en 346, 6e évêque de Besançon.

Maximin et Paulin, développement de leur légende  depuis le XIe siècle

Sur une copie réalisée au XVe siècle d’un catalogue épiscopal du XIe, on trouve l’indication suivante, rajoutée par le copiste : « Maximin repose à 6 milles de Besançon ; son disciple Paulin à Saint-Etienne »[7]. Cette simple mention est-elle à l’origine de la tradition fixant le lieu du culte de saint Maximin , ou signifie-t-elle qu’il existait déjà à cette époque ? En tout cas en 1410 une chapelle dédiée à saint Maximin  est consacrée par l’évêque suffragant de Besançon : on a retrouvé un parchemin attestant cette date, scellé sous l’autel[8]. Dans un manuscrit du XVe siècle intitulé Gesta Chrysopoliteanae ecclesia[9], qui se présente comme l’œuvre d’un moine de l’abbaye Saint-Paul de Besançon on trouve des notices hagiographiques. Considérées aujourd’hui comme de pure fantaisie[10], ces notices ont néanmoins permis aux siècles suivants de diffuser une histoire de saint Maximin. Ainsi le bisontin Jean-Jacques Chifflet peut-il écrire au début du XVIIe siècle : « Saint Maximin fut envoyé à Vesontio et consacré évêque par le pape Cauis, qui occupa le siège de l’an 284 à l’an 296… Ayant bien réglé toutes choses et ayant mis Paulin à sa place, « aspirant à une vie plus solitaire, il vécut en ermite dans un bois, distant de 6 milles de la ville, où il resplendit d’une telle ardeur de vie sainte et de prédication que la parole n’est pas capable de l’exprimer. Les chrétiens allaient nombreux le visiter dans sa solitude. Les aveugles recouvraient la vue ; les malades étaient guéris de leurs maux … un oratoire lui est maintenant consacré… et on dit que les malades de la goutte qu’on y amène éprouvent la puissance de saint Maximin ». Et il ajoute dans sa notice à propos de la fête de saint Maximin : « elle est célébrée dans l’Eglise de Besançon le 29 mai, ce même jour où tombe la fête de saint Maximin de Trêve. Il faut pourtant bien distinguer notre Maximin de Vesontio, comme plus ancien que celui de Trêves. En effet, Maximin de Trêves fut le contemporain d’Athanase, et il assista au concile de Cologne en 346, avec Panchaire sixième évêque de Besançon». Il est exact que l’Eglise de Besançon, au XVe siècle, a introduit dans son calendrier liturgique la fête de saint Maximin le 29 mai.  Elle figure dans le Bréviaire de Charles de Neuchâtel, beau manuscrit sur parchemin (Bibliothèque municipale de Besançon, Fonds des manuscrits anciens) réalisé alors que ce dernier était archevêque du diocèse de Besançon, soit entre 1463 et 1498. Mais à cette date on honore aussi saint Maximin de Trêve. La référence bisontine est-elle l’évêque local ou celui de Trêve ? A ce sujet, selon le mot de J-J Chifflet on voit une « diversité d’opinions » parmi les érudits comtois. A partir du XVIIe siècle, parmi les Bollandistes travaillant aux Acta sanctorum se trouve le jésuite Pierre-François Chifflet, frère cadet de Jean-Jacques. Il consacre sa vie à  l’étude de l’histoire comtoise et travaille sur les saints franc-comtois, mais ne dit rien des saints Maximin et Paulin.

L’évolution, tant de l’Eglise que de  la société, conduit à la remise en cause de la tradition. Avec la réforme tridentine tardivement entrée en vigueur en Franche-Comté après les désordres du XVIIe siècle, le clergé, mieux formé, essaie d’introduire plus de spiritualité dans la pratique religieuse. Par ailleurs l’esprit des Lumières conduit à critiquer une religiosité archaïque. Le cardinal de Choiseul, archevêque de Besançon, en vient à supprimer dans son diocèse l’office d’un grand nombre de saints, dont celui de  Maximin.

En 1759 il fait effectuer des fouilles dans la chapelle, on trouve des ossements, on les remet en place, la chapelle est à nouveau consacrée, mais  cette fois-ci à saint Maximin, évêque de Trêves. Pourtant la controverse n’est pas éteinte : l’Académie de Besançon créée en 1752, couronne en 1779 une dissertation présentée par le bénédictin dom Ferron dont le titre est Sur l’ordre chronologique des évêques de Besançon[11]. Pour ceux d’entre eux que la tradition donne avant le Ve siècle, il note que « Grégoire de Tours n’en fait pas mention » et qu’en particulier les actes « des saints Maximin et Paulin semblent être pris sur les actes des saints qu’on trouve à Trêves sous les mêmes noms », et de rappeler que « le Père Pierre-François Chifflet semble vouloir les ôter de nos catalogues ». Pourtant il regrette l’abandon sous l’effet du doute amené par les bollandistes, d’une tradition séculaire née quand mémoire d’eux fût introduite dans les bréviaires de Besançon. La question est  à nouveau soulevée au milieu du XIXe siècle. En 1847 l’abbé Richard, dans son Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude[12] est favorable à une réhabilitation : « après les bollandistes, quelques écrivains retranchent du nombre de nos évêques les saints Maximin et Paulin, sous prétexte que nos martyrologes n’en disent rien. Mais sans contrevenir à une tradition constante, on ne peut (les) rejeter du siège de Besançon »

[7] Cité par B. de Vregille T2 p.1245 ms Bibliothèque municipale de Besançon.
[8] Richard (abbé), Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude, Besançon 1847 t 1 p.15.
[9] Paris, BnF,  N.a. l. 1696.
[10] Fohlen, C., dir., Histoire de Besançon p.17-18, éd. Cêtre Besançon 1981.
[11] Documents inédits pour servir à l’histoire de la Franche-Comté, Besançon 1839, t.2 p. 127 à 149,
[12] Richard (abbé), Besançon, 1845.

Les aléas des pèlerinages à la chapelle

On ignore, bien sûr, à quand remonte le culte que la tradition fait commencer dès la mort du saint évêque. Un document conservé à l’église de Foucherans atteste la consécration d’une chapelle en 1410. Depuis le XVIIe  siècle on écrit que chapelle et pèlerinages  sont très anciens : « Il est de coutume que le 29 mai, chaque année, il y ait grande affluence à cette chapelle » [13]. La chapelle « communément appelée de saint Maximin » est attestée dans un terrier de Foucherans, territoire dont le seigneur est l’archevêque de Besançon[14]  et dans le pouillé du diocèse de 1749[15]  sous le vocable de chapelle Saint-Maximin, évêque de Besançon. Des offices y sont célébrés et en 1704 le pape Clément XI accorde 1’indulgence plénière à tous ceux qui viennent y communier. Au  XVIIIe siècle on vient toujours en pèlerinage mais dans une lettre pastorale écrite le 26 avril 1745 l’évêque de Besançon se dit « surpris des abus que Nous voyons se glisser assez souvent parmi les fidèles ». Il déplore que ces fêtes en l’honneur des saints soient des occasions « pour remplir les cabarets et les lieux de débauches, pour ranimer les jeux, les danses »[16]. Parmi ces abus est citée « la feste de saint Maximin, qui se fait dans le voisinage de cette chapelle, le jour de la feste où les bois servent de théâtre à toutes sortes d’abominations et de rendez-vous de toutes canailles, sous prétexte de voyage (entendons pèlerinage). Il vaudrait mieux pour l’honneur du saint et pour la sanctification de la feste que les reliques fussent hors de la chapelle et mesme qu’il n’y eu point de chapelle ou qu’on ne les présente pas à baiser » Et encore ailleurs : « à Saint- Maximin on n’entend que tambours et hautbois et on ne voit de tous côtés que danses et amourettes »[17]

Là comme ailleurs en effet les rassemblements populaires donnent lieu à commerce et réjouissance. On en trouve la trace dans des décisions de justice[18]. C’est ainsi qu’un cabaretier d’Ornans ayant passé bail le 27 septembre 1753 pour 9 années avec la communauté de Foucherans pour tenir cabaret près de la chapelle se voit condamné le 3 janvier 1759. Un  bail passé pour les mois de juin et juillet en 1772 par un autre cabaretier de Foucherans est déclaré nul par l’Intendant de la Province. Le premier ayant fait appel devant le Parlement, celui-ci rend un arrêt le 1er juillet 1774 faisant «  défense à toute personne de tenir cabaret, vendre du vin, établir des jeux, des danses près de la chapelle de Saint-Maximin et dans la forêt où elle est située, en quelque temps que ce soit à peine de 10 livres d’amende ». La Cour « fait défense de faire de pareils marchés à l’avenir, à peine d’amende ». Elle « ordonne de faire réparer les portes et ferrements de ladite chapelle, d’en remettre la clé au curé afin qu’elle soit fermée la nuit et les jours qui ne seront pas destinés à la dévotion, de veiller à ce qu’elle soit tenue décemment ».

Ces décisions sont diffusées par voie d’affiches à Besançon, Ornans, Foucherans et « lieux circonvoisins ». Les échevins sont priés de reconnaître par écrits qu’elles ont été apposées. L’arrêt du Parlement repose sur des constats énumérant les produits vendus par les cabaretiers, les noms et domiciles des consommateurs et la période des ventes. Cela confirme que la fréquentation des lieux est locale, concentrée sur la période traditionnelle du pèlerinage et de la Pentecôte, et bien sûr qu’elle ne se limite pas strictement à des actes de dévotion. Les stipulations qui sont faites laissent même penser que les  pèlerins n’ont pas pour la chapelle l’attention que mérite un lieu de culte. Pourtant les « pèlerinages » continuent, si bien qu’en 1777 l’évêché fait transférer les reliques dans l’église paroissiale de Foucherans ainsi que les ornements et le mobilier, et démolir la chapelle[19].  Malgré cela les pèlerins continuent à venir sur les ruines.

Le pèlerinage de Foucherans n’est pas le seul du diocèse à subir les foudres de l’Eglise au cours du XVIIIe siècle. Les raisons avancées sont toujours les mêmes : ces dévotions populaires, sont prétextes à réjouissances  inconvenantes. Ainsi en 1716 Mg François-Joseph de Grammont avait-il ordonné la démolition d’une chapelle  à Vers-sous-Sellières (département du Jura), qui « bâtie en un lieu isolé, devenait sous prétexte de pèlerinage, un théâtre de scandale ». Dans cette chapelle on  faisait dévotion aux Rois Mages [20]. En 1745 Mg Antoine-Pierre II de Grammont s’élève contre des coutumes pratiquées lors d’un pèlerinage à Notre-Dame de Cusance (près de Baume les Dames, département du Doubs). Il juge que « cet usage étoit indécent et renfermoit un abus intolérable qu’il désiroit faire abolir »[21]

Pendant la période révolutionnaire, les ruines de la chapelle Saint Maximin  deviennent un point de rassemblement des catholiques, provoquant en 1795 l’envoi de commissaires de la révolution et de la force armée[22]. Au XIXe siècle, le culte de saint Maximin resurgit : la dissertation de dom Ferron de 1779, est publiée en 1839, l’abbé Richard, on l’a vu,  regrette qu’on ait renoncé à la tradition. Des notables[23]  entreprennent de restaurer la mémoire de saint Maximin et le pèlerinage, avec l’autorisation de l’archevêque. Le 29 mai 1866, lors du premier pèlerinage dans la chapelle reconstruite et à nouveau consacrée, le chanoine Besson, futur évêque de Nîmes rappelle que « la critique a disputé à ces reliques leur caractère véritable ; elle a voulu transférer à un évêque de Trêves l’honneur, le nom et le culte d’un évêque de Besançon ; elle a appelé la force à son secours, elle a démoli cette église »[24]. Le pèlerinage annuel s’est maintenu jusqu’à la fin  des années 1950. Ensuite la coutume se perdit et la chapelle non entretenue s’est délabrée.

Vers 1992 la municipalité s’émut de l’état de ce lieu de mémoire et avec une association fondée pour sa sauvegarde, fit procéder à la réhabilitation, achevée en 1995. Saint Maximin n’est pas réapparu pour autant dans les programmes de pèlerinages diocésains, mais ce site paisible et bien aménagé est utilisé depuis quelques années pour la fête de l’unité pastorale locale chaque troisième dimanche de mai. La reprise de manifestations conviviales dans ce lieu et à cette époque de l’année prouve l’attachement des habitants des villages voisins à leur tradition, même si elle n’a plus véritablement de caractère religieux.

Un érudit du XIXe siècle a tenté d’expliquer le culte persistant de saint Maximin par la présence, sur le communal proche, dit à l’Ange-Gardien, d’une table calcaire ayant les apparences « d’un autel qui renforce le sentiment donné par le lieu et justifie qu’il devienne l’objet d’une superstition populaire, comme si, sur une tradition religieuse celtique avait dû toujours se superposer une tradition chrétienne »[25]. Cette hypothèse est peut-être à retenir, mais il faut bien remarquer que les érudits régionalistes de ce temps ont signalé en abondance des traces de cultures celtes, sans pourtant qu’il y ait de traces archéologiques avérées. Il n’est peut-être pas inutile de noter qu’au Moyen Age l’évêque de Besançon était seigneur de Foucherans. Il y a donc eu un lien entre ce village et le titulaire du siège épiscopal, en dehors de la légende des saints évêques.

Une famille de Foucherans  connue  depuis le début du XIVe siècle, éteinte au XVIIe, portait dans ses armes une coquille d’or et deux bourdons croisés[26]. Elles étaient encore visibles au début du XIXe siècle sur une porte datée de 1517. Il serait intéressant de savoir pourquoi le choix d’éléments que nous avons l’habitude d’associer au pèlerinage, a été fait par cette famille. Les archives ne nous ayant livré aucune information, on ne peut que soulever des hypothèses : d’une part le village étant  lieu de pèlerinage, a-t-elle voulu le mentionner dans son blason ? D ’autre part l’église du village érigée, semble-t-il, au XIIIe siècle, étant dédiée à saint Jacques et saint Philippe, il n’est pas exclu que cette dédicace et ce blason  rappellent un pèlerinage effectué à Compostelle, comme des comtois l’ont fait entre le XIIIe et le XVe siècle[27]. Voici donc encore une question à propos de Foucherans et de son pèlerinage qui reste sans réponse.

[13] J-J. Chifflet, Vesontio, Besançon 1618, nouvelle édition Cêtre 1988, p.364.
[14]  Arch. Départ. du Doubs, G 2273.
[15] Arch. Départ. du Doubs, G 14 Pouillé des Carmes
[16] M. Vernus, La vie comtoise au temps de l’Ancien Régime, T 2 p.45, Marques-Maillard Lons-le-Saunier, 1985.
[17] Id. M. Vernus.
[18] Arch. Départ. du Doubs 1 C 2481
[19] Suchet (abbé), Saint Maximin, évêque de Besançon, protecteur de Foucherans, Besançon, 1876.
[20] A. Rousset, Dictionnaire statistique, géographique et historique du département du Jura T VI, p. 187 cité par N.Vernot dans Mémoires de la Société d’Emulation du Doubs 2005, Le culte des Rois Mages à Etrabonne : entre histoire et légende p.29.
[21] Cité par C. Marchal Mémoires de la SED 2005 p.139Le clergé et la vie religieuse à Baume les Dames au XVIII° siècle.
[22] Arch. Départ. du Doubs L 69
[23] M. Bourgon, propriétaire à Foucherans, président honoraire de la Cour Impériale de Besançon, l’abbé Suchet, supérieur du séminaire d’Ornans.
[24] Besson (abbé), L’année des pèlerinages, Besançon 1874, p. 365.
[25] A. Delacroix, architecte de la ville de Besançon, scéance de la Société d’émulation du Doubs, 10 juin 1965.
[26] A. Laurens Annuaire du Doubs année 1827 p.124.
[27] Testaments de l’Officialité de Besançon  publiés par U. Robert  Imprimerie Nationale Paris 1902 et Archives Départ. du Doubs série G.

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